Deux sociétés obtiennent des permis pour rechercher de l’or au Congo

Le gouvernement a autorisé le 24 mai à deux sociétés, Yataï et First Republic resources, de rechercher de l’or dans les départements de la Sangha et du Kouilou. Ces deux sociétés dont la nature des capitaux n’a pas été précisée sont prêtes à investir respectivement 2 milliards de francs CFA et 750 millions de francs CFA pour retrouver les pépites scintillantes. D’autres compagnies minières ont obtenu, à la même occasion, des permis pour fouiller les diamants et la potasse.

La société Yataï a obtenu le permis « Etiouk Mayé » dans le département de la Sangha (Nord). Le porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla qui annoncé cette bonne nouvelle n’a pas  précisé la circonscription géographique où devrait exactement opérer cette société.

Mais la compagnie minière devrait investir jusqu’à 2 milliards de francs CFA pour mener des recherches de l’or. L’origine de ces capitaux n’a pas non plus été indiquée dans le compte-rendu du conseil des ministres. On ne sait pas si Yataï est une filiale d’une majeure internationale ou simplement une société de droit congolais.

Le conseil des ministres a par ailleurs autorisé à la société First Republic resources de rechercher de l’or dans la Sangha. Cette société a obtenu le permis « Loaka » pendant une durée de trois ans dans le Kouilou (Sud). Elle va débourser 750 millions de francs CFA pour mener ces opérations de recherches. Une fois des gisements identifiés et de l’or trouvé, un autre type de permis, dit permis d’exploitation devrait normalement être attribuées à ces compagnies minières.

First Republic resources avait déjà obtenu un premier permis de recherche pour la cassitérite. C’est pendant son activité d’exploration qu’elle a mis en évidence une zone où il y a de sérieux indices d’or. Elle a donc demandé à l’Etat de lui fournir une autorisation pour effectuer des fouilles d’or.

Ces deux départements du Congo, le Kouilou et la Sangha, disposent depuis de longues dates des gisements prouvés de ces pierres précieuses. Leur exploitation est toujours artisanale. Beaucoup de Congolais dans ces départements vivent de l’exploitation de l’or. Des pépites qui n’atteignent souvent pas 100 grammes l’année. C’est pourquoi, les autorités estiment qu’avec des fouilles plus scientifiques et approfondies, le Congo pourra mettre en exergue des miones d’or dans certains départements comme le Kouillou, le Niari, la Sangha, la Cuvette, la Cuvette Ouest et la Likouala où fourmillent déjà plusieurs sociétés à la ruée de l’or.

Les diamants et la potasse aussi en recherche

Le gouvernement a aussi donné des permis de recherche à deux sociétés qui s’activent dans la recherche de diamants. Il s’agit de Kimin Congo SA qui a obtenu le permis « permis Bondjodjouala-diamants » dans la Cuvette Ouest.

Ayant constaté la présence de diamants dans une zone de recherches pour l’or, la société demanderesse sollicite l’octroi d’un permis de recherches complémentaire pour les diamants bruts, et ce pour une durée de deux ans et un coût prévisionnel de 1,2 milliard de francs CFA.

Selon le ministre Thierry Moungalla, cinq permis de recherches des minerais ont été renouvelés à cette occasion par le gouvernement. La société Kimin Congo SA sollicite le renouvellement d’un permis de recherches minières pour l’or, dans le département de la Cuvette-Ouest dit « permis Bondjojouala ». Suite à l’octroi du même permis de recherches que dans le cadre du dossier précédent, la société Kimin a obtenu des résultats encourageants avec la découverte de zones fortement minéralisées. C’est dans ce cadre que la société a sollicité un renouvellement dudit permis, et ce pour une durée de deux ans, avec un coût prévisionnel de 800 millions de francs CFA.

La société Manenga Mining Potash sollicite le renouvellement d’un permis de recherches minières pour les potasses, dans le département du Kouilou, dit « permis Manenga ».  La mise en œuvre d’un permis précédent datant de 2013 a permis la découverte de zones fortement minéralisées. La société demanderesse sollicite donc un renouvellement pour une durée de deux ans, et ce pour un coût prévisionnel de 1,5 milliard de francs CFA.

Il ya également la société SAI-Congo qui sollicite le renouvellement d’un permis de recherches minières pour l’or, dans le département du Pool, dit « permis Ouanda-Mpassa ».

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