Dix-sept « bébés noirs » arrêtés et présentés à la presse

Le directeur départemental de la police de Brazzaville, Jean Pierre Okiba a présenté  le 22 février à Brazzaville dix-sept  jeunes criminels désignés sous le terme de « bébés noirs ou Koulouna », qui avaient agressé une jeune femme de 34 ans au quartier Mikalou le dimanche 21 février aux environs de 11 heures, à  l’aide  des armes blanches, en coupant une partie de son sein gauche.

Les 17 jeunes bébés noirs ont été arrêtés, après avoir commis leur forfait sur une jeune femme demeurant au quartier Ouenzé, qui était partie rendre visite  à un des membres de sa famille à Mikalou. Arrivée au pont de Mikalou, elle a été abordée par deux jeunes filles membres de l’écurie des bandits, utilisées comme bouc émissaire par la bande criminelle pour  commettre leur forfait, a explicité le directeur départemental de la police de la police de Brazzaville, Jean Pierre Okiba, lors de la présentation  de ces malfrats.

« Au nombre des 17 bébés noirs arrêtés par la police, se trouvent 3 filles âgées de 13 à 16 ans. A cet âge elles devraient être à l’école. Mais, elles ont opté d’intégrer les groupes des criminels. Il y a d’autres qui portent même des tatouages. Est-ce que les parents ont vraiment le contrôle sur ces enfants ? », a dit Jean Pierre Okiba..

Le directeur département de la police de Brazzaville  a interpellé les parents  de veiller à l’éducation de leurs enfants, pour qu’ils ne soient pas tentés d’intégrer  les clans des bandits appelés « bébés noirs ou Koulouna ».

Outre l’agression corporelle,  la victime a été dépouillée de ses biens, notamment son téléphone portable, 61000 francs CFA,a- t-il poursuivi.

Sur la question du relâchement des malfrats arrêtés, Jean Pierre Okiba a dit que cela ne relevait  pas de la police à qui n’incombait pas cette responsabilité.

Les présumés coupables seront remis au procureur de la République pour la suite de la procédure.

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