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Echec des préparatifs de la 40e session du conseil des droits de l’homme à Brazzaville

Le coordonnateur des Réseaux d’intervenants sur les phénomènes des enfants en rupture (REIPER ), Joseph Likibi s’est indigné le 8 février à Brazzaville du fait que la réunion préparant la 40èmesession du Conseil des droits de l’homme qui se tiendra en mars à Genève se soit soldée par un échec. La cause serait le manque de traduction officielle des 193 recommandations de l’examen périodique universelle (EPU) adoptées en 2018.

« Le REIPER va présenter une version française traduite provisoirement dans le but d’échanger avec les sociétés civiles et les ministères ici représentés. Ce, dans le but d’aboutir à un rapport synthèse qui permettra aux personnes ressources, la prise des décisions en mars à Genève, pour la mise en oeuvre des droits de l’enfant au Congo », a notifié Joseph Likibi.

Il a poursuivi que sur les 193 recommandations retenues le 14 novembre à la 18ème séance de l’Examen périodique universelle (EPU) à Genève, le REIPER a sélectionné 55 recommandations relatives à son rapport alternatif. «Ces textes d’origine anglaise ont été traduits en français pour la circonstance, afin d’amorcer un travail d’équipe », a-t-il dit.

Les représentants des 5 ministères impliqués dans la mise en œuvre des droits de l’enfant ont manifesté leur réticence et la réunion s’est révélée vaine malgré la volonté du REIPER d’offrir sa collaboration aux sociétés civiles et au gouvernement.

Le directeur général du ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Christrian Rock Mabiala a expliqué qu’un comité intermédiaire travaillait déjà sur la traduction de ces recommandations en langue française et que la transmission à qui de droit ne saurait tarder. Il a fait savoir que le Congo avait promis n’abolir aucune recommandation en sa faveur.

Le directeur de la promotion et de la protection des libertés et droits fondamentaux, Dieudonné Ngankoussou a indiqué, de son côté, qu’il serait judicieux d’attendre recevoir du ministère des Affaires étrangères la version de la traduction des textes en français, celle dite officielle, avant de se prononcer.

Le reste de l’équipage a tenu le même langage et a maintenu la formule de ne prononcer aucun mot pour éviter l’approximatif.