L’école de gastronomie Jean-Paul II a remporté, le 6 janvier à Brazzaville, la première édition du concours inter-école de cuisine organisé au sein même de l’établissement. Ce concours a opposé cinq écoles de cuisine publiques et privées de Brazzaville.
En moins de deux (2) heures, les étudiants candidats, présentés par l’école gastronomique Jean Paul II, ont présenté une salade exotique et une autre baptisée claire de lune. Un mélange de salé, sucré et de crudité. Ces deux salades leur ont permis de réunir 110 points de la part des membres du jury. Un total qui les a placés au premier rang, remportant ainsi le trophée mis en compétition : un chapeau de cuisinier en bronze, des tenues de cuisiniers et des accessoires utiles pour préparer des mets.
L’école ABJAE a occupé, avec un total de points de 106 points, la troisième place. Elle a présenté la salade d’avocat à la sauce calpcio.
Le CETF 8 mars, la seule école publique en compétition a, de son côté, totalisé 109 points et occupé la deuxième place. Elle a présenté trois variétés de salades : la salade nutritive, végétale et tropicale.
« La délibération a été très difficile. Nous avons eu à juger les candidats sur 5 critères : la présentation, la saveur, la propreté, la rapidité et la collaboration. D’après les résultats compilés, Jean Paul II a été le plus rapide. Elle a présenté une recette difficile. C’est un mélange de sucré-salé de l’ananas et de la laitue », a déclaré Caprice Mbongo, le président général du jury.
Selon Boris Sounguessa, administrateur de l’Ecole gastronomique Jean Paul II et initiateur de ce concours, le jury a été composé des représentants de chaque école en compétition. « Seul le président général du jury n’a pas fait partie d’une des écoles en compétitions, a-t- il précisé.
Tenu sous le thème « Le garde à manger », le but de ce concours a été de rehausser le niveau culinaire des étudiants des différentes écoles. « Il s’est agi de permettre à chaque école de tester le niveau de connaissance de ses étudiants afin de mesurer son niveau d’évolution dans l’art culinaire », a précisé Boris Sounguessa.