Les élèves de l’école militaire à la cité scientifique
Les élèves de l’école militaire préparatoire général Leclerc ont été exhortés, le 5 février à Brazzaville, par le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, à tout faire pour devenir des experts biologistes pour un Congo meilleur. Cette exhortation a été faite lors de leur visite scientifique à l’institut national de recherche en sciences exactes (IRSEN), ex OROSTOM.
Près de 80 enfants de troupe de l’école militaire préparatoire Général Leclerc ont pris d’assaut les différentes structures de l’IRSEN autrefois appelé OROSTOM. Les élèves de la terminale, de la Première et de la Seconde ont été conduits dans la salle des conférences où le chercheur du Centre, directeur de la coopération au ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, le Dr. Aimé Christian Kayat, a fait un exposé sur la répartition des structures sectorielles qui composent cet espace scientifique forestier.
Scindés selon leur niveau d’études, les élèves ont pénétré tour à tour dans les trois laboratoires de biochimie où ils ont regardé levures et bactéries au microscope ainsi que des cellules en période d’incubation, suivant les explications du guide. Dans la salle de montage des échantillons botaniques qui traite des pistes de santé publique, les écoliers ont été instruits sur les plantes médicinales, les plantes alimentaires et les fruits sauvages que renferme la flore du Congo.
Poursuivant la visite scientifique, les futurs officiers sont passés par la salle de biodiversité où la conservation de différents types de serpents, de poissons, de grenouilles et de tortues se fait grâce au formol. Ils ont également eu l’occasion de rencontrer le rat blanc et la souris blanche, deux rongeurs utiles pour diverses expériences scientifiques.
Au Centre de recherche et d’initiation des projets de technologie (CRIPT), les futurs officiers ont appris comment se fait le séchage d’une multitude d’aliments à l’instar du maïs ou des tubercules d’ignames transformés par la suite en farine pour la fabrication des gâteaux locaux. D’après un experts, une étude approfondie a démontré que tous les produits qui subissent ce séchage en une heure ou deux conservent malgré tout leur valeur nutritionnelle.
Cette visite à la Cité scientifique s’est réalisée grâce à la journée porte ouverte organisée par le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique.