Le directeur départemental de la sécurité civile, le Colonel Jean Bernard Boyanghas a indiqué le 11 décembre à Brazzaville que la visite des élèves de l’école turco-congolaise Maarif visait à leur inculquer la culture de la sécurité civile et de susciter en eux les vocations de devenir des sapeurs-pompiers.
«Nous avons communiqué à ces élèves le numéro vert des sapeurs-pompiers : le 118. Un numéro gratuit qu’ils doivent appeler en cas d’urgence. Ils ont aussi été informés sur les risques domestiques et certains réflexes utiles comme indiquer le fait ou la cause de l’appel, l’adresse, l’environnement immédiat et d’autres informations précises qui permettent aux équipes d’intervention de gagner du temps», a expliqué Jean Bernard Boyanghas.
«Cette campagne de sensibilisation et d’information que nous continueront à mener en milieu scolaire nous permet d’atteindre le plus de compatriotes. A travers ces enfants, nous informons aussi les parents et d’autres enfants absents à qui il sera fait un compte rendu, les enseignants qui les accompagnent, etc.», a conclu le directeur départemental de la sécurité civile.
Au de-là de la vulgarisation des actions, des sapeurs-pompiers, la sécurité civile vise à intéresser les populations brazzavilloises en général, les enfants en particulier, à la culture de la sécurité civile afin de minimiser les risques des victimes après un accident, une noyade, un incendie ou une catastrophe.
Pour David Yamanda, élève en classe de sixième au collège turco-congolais Maarif, les actions des sapeurs-pompiers méritent d’être vulgariser elles peuvent sauver des vies sans être, parfois, spécialiste.
«J’ai appris des actions utiles pour éviter les incendies grâce aux respects des consignes sur l’usage du gaz butane. Passer un appel et rester en communication avec un agent des sapeurs-pompiers pour lui donner toutes les informations utiles, incliner une personne qui s’est noyée avant d’appeler le 118», a-t-il fait savoir.
Cette visite a ouvert les yeux à certains enfants qui ont été inspirés par le dévouement et la passion des sapeurs-pompiers qui, en guise d’actions pratiques, ont simulé une intervention d’extinction d’incendie puis un sauvetage d’une personne égarée par les flammes dans un immeuble de huit étages.