Les entrepreneurs agricoles plaident pour un soutien financier
Le vice-président de la chambre consulaire du Congo, Jean Galessamy Ibombot a demandé le 16 février à Brazzaville à la communauté entrepreneuriale agricole de se faire connaitre auprès des structures habilitées, afin de prétendre bénéficier d’une éventuelle aide financière.
«Nous avons jugé bon de commencer par la chaine de valeur agricole, car l’agriculture fait partie intégrante du développement de notre pays », a indiqué Jean Galessamy Ibombot Brazzaville au cours d’une causerie- débat entre les jeunes entrepreneurs congolais, les partenaires internationaux au développement.
Au cours de cette rencontre qui s’est tenue sous le thème « Le développement des chaines de valeurs agricoles au Congo : défis et opportunités », il s’est agi de réfléchir sur l’avenir de l’agriculture congolaise auxquelles le pays disposent d’énormes potentialités eu égard à la qualité de la richesse de la terre.
Le directeur général de la société agroalimentaire Eco Oil, Daniel Makita a reconnu que cet échange était très fructueux en ce qu’il a incité les jeunes congolais à se lancer dans les activités agricoles, qui constitue un secteur crucial pour l’essor économique du pays.
Daniel Makita a souligné qu’Eco Oil qui promeut la relance du secteur agricole national, s’ouvre à plus d’une entreprise, notamment les paysans, les Petites et moyennes entreprises (PME) et les très petites entreprises (TPE).
Le représentant du Programme alimentaire mondial (PAM) au Congo, Jean- Martin Beauer a relevé qu’en dépit de l’immensité de possibilités et de ressources dont le Congo dispose pour développer le secteur agricole, notamment, de terres arables abondantes, un climat très favorable. Celui-ci fait face à de multiples contraintes, ce qui fait que la valeur de la production est inférieure à celle des exportations alimentaires dans le pays.
Le secteur agricole ne contribue qu’à hauteur de 4 % du Produit intérieur brut (PIB), à cause du faible pourcentage des terres arables et les importations qui arrivent dans le pays constituent un grand risque pour la sécurité alimentaire, a fait savoir Jean- Martin Beauer.
Le Congo qui s’est pourtant conformé aux exigences de l’Agoa, un programme de marché commun des américains qui vise à soutenir l’ exportation des produits des pays africains en Amérique, peine encore à commercialiser ses produits aux USA.
A cette occasion, les jeunes entrepreneurs du pays ont exposé les difficultés auxquelles ils sont confrontés pour développer l’agriculture au Congo. Parmi ces goulots d’étranglements, figure plus d’une taxe qui entravent le fonctionnement des filières agricoles.