Des équations allométriques pour des incitations financières à la REDD+

Les experts scientifiques de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) ont lancé, le 4 août dernier à Brazzaville, le programme sur les équations allométriques pour un futur système d’incitation financière basé sur les résultats destinés à la REDD+.

La collecte des données de biomasse permettra d’obtenir les données fiables pour une bonne estimation du stock de carbone forestier.

Les résultats des collectes vont nourrir la plateforme scientifique régionale d’échange et de collaboration et permettront au Congo de disposer des donnés qui vont alimenter les débats sur la gestion durable des forêts et sur le changement climatique, a dit à cet effet, le secrétaire de la COMIFAC, Jacques Ossissou.

Ces équations allometriques permettront aux pays de déclarer avec précision l’évolution des stocks de carbone forestier.

Jacques Ossissou a indiqué que l’un des défis actuels auxquels les pays d’Afrique sont confrontés est la fiabilité des estimations des stocks de carbone forestier qui est à la base des crédits de carbones que ces pays croient être mis sur le marché.

En vue de mener à bien ce projet une convention de partenariat a été signée entre la Congolaise Industrielle de Bois (CIB), le consortium regroupant les firmes en charge de la mise en œuvre et le ministère de tutelle.

  Le Congo est le 5ème pays d’Afrique Centrale à démarrer les travaux de collecte après le Gabon, le Cameroun, la RCA et la Guinée. L’élaboration d’équations allométriques les pays de l’Afrique Centrale permettra de jeter les bases d’un système de Mesure, de Notification et Vérification (MNV) à la mise en place d’un futur système financière nécessaire par-dessus les résultats pour la REDD+.

La République du Congo s’est engagée dans ce processus de REDD+ depuis 2008 mais les attentes de la population restent encore sans réponse.

Le processus REDD+ a pour objectif  de permettre de lutter contre la pauvreté, d’encourager l’utilisation rationnelle des ressources, de développer les activités alternatives en faveur des populations autochtones et locales et s’associer à d’autres initiatives pour promouvoir des techniques agroindustrielles respectant l’environnement et les projets de développement donc la diversification de l’économie.

La mise en œuvre de la composante, équations allométriques pour les forêts du bassin du Congo est exécutée par un consortium de firmes ONFI-TEREA-Nature + et Winrock.

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