Des experts planchent sur l’hypertension artérielle à Brazzaville

Le 1er symposium international de cardiologie au Congo ouvert le 28 septembre est inscrit sous le thème « Hypertension artérielle : problématique en Afrique sub-saharienne ». Il s’agit  d’un investissement des pays de la sous-région  pour venir à bout de l’hypertension artérielle, source de plusieurs maux liés au cœur, au  rein,  au cerveau.

Plus d’une dizaine de  pays  sont représentés  à ces assises.  Selon la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Congo compte quelque 32 cardiologues. Ces médecins se doivent d’affronter  le 1/3 de brazzavillois âgés de 25 à 64 ans concernés par l’hypertension artérielle.  En un mot, plus de la moitié de la population souffre de cette maladie devenue chronique.

Le bilan d’une étude scientifique établi  récemment s’est révélé  très inquiétants soit 27% de  dépistés, 7% de contrôlés,  93% de non contrôlés  sur un taux peu élevé de traités, a ajouté la représentante de l’OMS.

Pour ce faire, il faudrait, élaborer à l’unisson de nouvelles pistes de recherches et assurer des stratégies de collaboration entre sociétés sœurs. Cette large diffusion des  sociétés  civile et savante  est de mise pour prévenir, maîtriser puis arriver à bout de l’hypertension artérielle.  Mais il y a tant d’éléments à observer et la liste est longue : consommer BIO, manger beaucoup de légumes  éviter le surplus de poids, éviter  des aliments porteurs de graisse, entreprendre une activité physique saurait  déjà faire un bon départ.

Binta Fatouma Diallo a déclaré parmi tant d’autres préoccupations, qu’il était important de rappeler le rôle majeur des médecins généralistes appelés à assurer  une prise en charge adaptée après une  certaine analyse du patient.  Plusieurs facteurs  en effet, rentrent en compte pour obtenir des résultats  fort intéressants  en vue d’éviter un développement rapide de risques cardiovasculaires qui peuvent en découler, plongeant le patient dans la prolifération d’autres maux comme la cécité, des maladies cardio-vasculaires (AVC), insuffisance rénale et bien d’autres encore .

Avec  la mondialisation, l’estimation de la maladie silencieuse  d’ici 2025 a laissé entrevoir  près de  125 millions de malades, a fait savoir le Directeur de Cabinet du ministre de la Santé et de la population.

Parmi les pays qui participent à ce symposium, le Benin,  le Burkina Faso,  la Côte d’Ivoire, le Cameroun, Le Gabon, la Guinée Conakry, la France, la République démocratique(RDC), le Togo,  bref, tous  les acteurs qui aspirent  à éradiquer cette maladie dite silencieuse.

Quitter la version mobile