Exprimer RIAC par la peinture, la vidéo et le design

Les artistes participant à la Rencontre internationale d’art contemporain (RIAC) ont reçu le 9 septembre la recommandation de traduire en peinture, en vidéo ou en design, le thème de la cinquième édition, à savoir « Immigration artistique : Rester mouvements ». Un film, « La Traversée », a été diffusé pour aider les artistes à plus d’imagination.

« Immigration artistique : Rester mouvements ». Ce thème permettra aux artistes de rebondir sur les questions d’actualités avec ces drames des Syriens et des Africains aux portes de l’Europe. Il s’agit aussi d’aborder l’immigration sous l’angle d’idées, de langues ou cultures. C’est tout cela que les artistes doivent reproduire en vidéo, en design ou en peinture. Ils travaillent en ateliers. 

Des artistes reconnaissants à la RIAC

Artmel Mouy, participant à l’atelier d’art plastique et lauréat de 2015 avec son œuvre, « Luwu », a expliqué que son tableau symbolise l’amertume. « J’ai voulu mélanger le sport avec des dimensions qui parlaient des déplacements forcés car cela constitue un marathon. Puisque c’était le thème de l’année passé, cela cadrait avec mon œuvre. »  Il avoue avoir  beaucoup changé sur sa manière de travailler. Il a appris énormément sur les  techniques artistiques.

Pour l’animateur de l’atelier d’art plastique Amary Sobel Diop, cette édition est un moment de partage d’expérience. La rencontre entend aider les jeunes artistes. à travers sa dextérité, son savoir- faire et une certaine vision de l’art plastique. Dans un groupe de 13 participants, Sobel aide chacun à s’extérioriser à travers la peinture. 

Fadilatou Mefire Ndoukouo, étudiante à l’institut des beaux-arts du Cameroun, en gestion du patrimoine de projet artistique est participante à l’atelier de critique d’art. Il estime que la critique d’art a deux dimensions. La critique interprétative et la démonstrative. « J’aime l’art contemporain de par sa subtilité qui pousse à la réflexion, cela permet aussi à l’artiste de s’exprimer plus librement », assure-t-il.

L’animatrice de l’atelier critique d’art, Alexia Clorinda travaille sur des projets de photographie. « La créativité africaine est extraordinaire et par définition interdisciplinaire et multi culturelle, je dirige ces ateliers d’art dans un esprit de dialogue, d’écoute et d’appréhension », conclut-elle.

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