Face à Ebola, les tradithérapeutes invités à changer d’habitudes
Après les journalistes, les acteurs de la société civile, les religieux et les agents évoluant dans les zones frontalières, le tour est revenu le 29 juin à Brazzaville aux radiothérapeutes d’être sensibilisés au cours d’un atelier d’information sur Ebola par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Congo.
Fatoumata Binta Diallo a souligné que la médecine traditionnelle est le premier recours des communautés. « Passer par les tradithérapeutes pour une sensibilisation élargie, pour se prémunir contre ébola, s’avère donc nécessaire d’autant plus qu’ils sont regardés comme des « portes d’entrée » des populations. Ce que vous faites est le complément de ce que nous faisons », a-t-elle révélé.
La représentante de l’OMS au Congo a indiqué qu’il va s’agir au cours de cet atelier de mettre un accent particulier sur le comportement des tradithérapeutes dans la prévention de la maladie.
A cet effet, les participants seront sensibilisés sur l’ensemble des pratiques des règles de l’hygiène en insistant sur le lavage des mains au savon et à l’eau courante. Ils seront également informés sur le mode de transmission de la maladie. Fatoumata Binta Diallo a exhorté les partisans à plus de rigueur et de vigilance afin d’alerter les systèmes de santé à la moindre suspicion.
« Nous sommes-là pour la question de protection et non pour des pistes de guérison de l’épidémie », a affirmé pour sa part le président de l’Union nationale des tradithérapeutes, Gilbert Mouanda.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) continue ses activités relatives à la formation en cascades des équipes d’intervention rapide.