Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint Eudes, a affirmé, le 4 mars à Brazzaville, en déposant une gerbe de fleurs au cimetière du centre- ville, que ce drame reste présent dans la mémoire collective.
Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint Eude a indiqué que « nous voulons faire remarquer à la mémoire collective que la République n’oublie pas ses morts, elle est avec les parents ».
Après avoir déposé la gerbe de fleurs, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint Eudes a ensuite salué les parents des victimes, qui, pour la circonstance, étaient venus nombreux pour témoigner leur amour indéfectible à l’endroit de leurs proches fauchés par la mort dans des circonstances rudes.
La plupart des parents n’ont pas pu résister devant les tombes des victimes de la tragédie du 4 mars, en exprimant de ce fait leurs afflictions par des cris, de pleurs qui se manifestaient par des larmes qui coulaient abondamment. Certains parents se sont carrément allongés sur les sépulcres des disparus.
Le président de l’association des blessés et invalides du 4 mars, Brunel Elenga, a relevé que la tragédie de Mpila a occasionné des dégâts tant matériels qu’humains, avant d’ajouter que « nous sommes venus nous recueillir devant les tombes de nos proches, pour se souvenir des victimes de cette catastrophes ».
La catastrophe du 4 mars 2012 était due à l’explosion du dépôt de munitions d’armes du régiment blindé de Mpila dans le 6ème arrondissement de Brazzaville. Une explosion qui avait occasionné la mort de près de 283 congolais.