Le directeur général associé du cabinet de consultation Vizeum, Jean Louis Portella, a appelé, le 15 mars à Brazzaville, les femmes à se constituer en réseau afin de faire valoir leurs compétences au sein de l’entreprise où elles évoluent et franchir les échelons.
Il a affirmé au cours de la matinée « les petits déjeuneurs management » qu’il y a une corrélation entre la responsabilisation des femmes à des sphères de prise de décisions au sein des entreprises et la performance de ces structures. « Les entreprises qui ont compris le rôle capital que peut jouer les femmes dans ces entités se sont affirmées dans leurs rendements », a renchéri Jean Louis Portella.
Les structures de production qui sont dirigées par les femmes se comportent mieux et réalisent de rendements de plus de 20 %, a-t-il soutenu lors de la rencontre qui s’est tenue sous le thème « Mixité et leadership des femmes en entreprise en Afrique, leviers incontournables de performances ».
Jean Louis Portella a estimé que, plus que jamais, l’Afrique aura besoin de mixité et de femmes pour son développement. A cet effet, il a plaidé pour l’égalité dans la répartition des postes de responsabilité entre les hommes et les femmes.
La directrice des ressources humaines de la société de téléphonie mobile Airtel, Noëlly Oyabiki Iwandza, a souligné que le personnel féminin au sein d’une entreprise a ses spécificités. Il est important de mettre en place une politique de flexibilité pour lui permettre de se prendre en charge, afin de mettre à profit son savoir au service de l’accroissement de l’entreprise.
Le chef de département de management au cabinet Ernst & Young, Annoncia Badiabio, a relevé que ce cabinet a mis en place un programme d’accélération impliquant plusieurs volets de réseautage, de formation, pour optimiser les ressources humaines au sein de l’entreprise. Ce plan a aussi pris en compte la femme pour l’aider dans son parcours professionnel et gravir les échelons afin de s’affirmer comme leader.
La directrice administrative et ressources humaines à la Société commune de logistiques (SCLOG), Olga Akylangongo, a pour sa part fait observer qu’au « Congo nous sommes dans un environnement qui est masculinisé, alors que la société actuelle est basée sur le principe de globalité ». Cette réalité implique donc l’équité dans la responsabilisation des femmes qui disposent des facultés intellectuelles à faire valoir pouvant être à mesure de booster une entreprise.
Les femmes doivent se sentir responsable dans la mesure où le leadership est un état d’esprit des femmes qui portent des valeurs, a-t-elle conclu.