Le financement sur la réforme du secteur public adopté
Les députés ont adopté le 6 mars à l’unanimité, le projet portant réforme du secteur public, financé par la Banque mondiale à hauteur de 400 milliards de dollars et exécutable pour les cinq prochaines années. Trois autres projets de lois ont également été adoptés lors de cette plénière.
De la première affaire, il a été retenu la suppression des contreparties du côté congolais avec un remboursement échelonné entre 2022 et 2042. Ce financement devra ainsi permettre au Congo de lutter efficacement contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Il sera question pour le gouvernement de mettre en exergue les différentes réformes sur la bonne gouvernance publique.
Ingrid Ebouka Babakas, la ministre du Plan, de la Statistique et de l’intégration régionale a déclaré que les mécanismes rigoureux mis en place par la Banque mondiale garantissent toute transparence dans l’octroi et l’exécution des fonds. A propos, la partie congolaise est instruite à faire des appels à candidature sur les audits qui pourront s’imposer en cas de détournement par exemple.
Outre cette affaire, les élus du peuple ont également adopté le projet relatif au don de la Banque Mondiale dénommé forêt et diversification économique. Ce don de 15 milliards de francs CFA avait connu des dysfonctionnements en 2015 à cause de la contrepartie du Congo de 5 milliards non versée. Il est question d’un financement supplémentaire de la Banque Mondiale à hauteur de 3 milliards de francs CFA.
La troisième affaire adoptée est la Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap qui est une institution inscrite dans la Constitution du 25 octobre 2015 et dont le rôle va être celui de faire des propositions au gouvernement sur les problèmes rencontrés par cette catégorie de personnes vulnérables.
Enfin, la dernière affaire adoptée a été le projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de coopération en matière de police criminelle en Afrique centrale. Cet accord de coopération va réglementer et harmoniser les échanges entre les huit états de l’Afrique centrale en matière d’informations et de formations sur les questions liées à la criminalité et le banditisme inter-état.