La Fonction publique a lancé un contrôle physique des agents de l’Etat

Le ministère de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat a lancé le 28 octobre un contrôle physique des agents civils de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national et dans les représentations diplomatiques du Congo.

Cette opération a pour objet la maitrise des effectifs exclusifs des agents civils qui émargent au budget de l’Etat. Le contrôle, précise une note d’information signée du ministre de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat Ange Aimé Wilfried Bininga, se déroulera dans les sièges des ministères, des institutions constitutionnelles, des établissements publics, des préfectures, des mairies centrales, districts, sièges d’arrondissement et communautés urbaines. A l’étranger, le contrôle se déroulera aux sièges des représentations diplomatiques.

Chaque agent de l’Etat devrait présenter à l’agent recenseur, une copie de la pièce d’identité en cours de validité, une copie du texte de recrutement, une copie de la première note de prise de service, de l’arrêté de dernière promotion et de la note d’affectation ou de nomination au poste de travail actuel. Le fonctionnaire devra se munir également d’un bulletin de salaire récent, d’une copie de la note de mise en stage, en détachement, en disponibilité ou en congé de longue durée le cas échéant, une copie de l’acte de mariage éventuellement et l’original de l’attestation de présence au poste.

Une fiche de contrôle est retirée personnellement par l’agent à recenser sur présentation de la pièce d’identité. Cette fiche dûment remplie par l’agent est contresignée par son supérieur hiérarchique immédiat et le responsable de la structure dont il relève.

Des dispositions sont prises pour faire en sorte que seuls les agents réguliers et présents à leurs postes de travail respectifs soient recensés. D’où la note d’information précise « qu’aucune fiche ne devrait être remplie par une tierce personne au profit des agents non présents à leur poste. »

Cette même note insiste que « tout supérieur hiérarchique qui couvrirait un agent déserteur ou fictif s’exposera aux sanctions disciplinaires et pénales prévues par la réglementation en vigueur. »

A l’issue de ce recensement, l’Etat aura sûrement la maitrise des effectifs de ses agents qui seraient aujourd’hui autour de 80.000 personnes.

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