La France aidera le Congo dans la transformation des produits agricoles

Le chef de la délégation parlementaire française Patrice Verchère a déclaré le 7 décembre à Brazzaville  que   la création d’une  économie solide, dépendait  en la capacité du Congo dans la transformation  des produits agricole  dans le pays. 

Il a fait cette déclaration à la  sortie de l’audience avec  le ministre congolais de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, le ministre d’Etat Henri Djombo.

Patrice Verchère a appelé les hommes d’affaires français à investir davantage dans les secteurs de l’agriculture et l’agroalimentaire au Congo. «Il faut que les Français soient moins frileux pour investir au Congo », a-t-il notamment indiqué.  

Poursuivant ses propos, il a signifié que  « c’est le message que mes deux collègues et moi-même porteront demain à l’Assemblée nationale pour voir quels investisseurs peuvent venir, notamment comment l’Agence française de développement (AFD), peut intervenir financièrement pour être le plus utile possible, particulièrement dans le développement agricole du Congo».

Il y a donc un appel du pied, a relevé le parlementaire français, pour que son pays puisse venir investir, précisément  par des micro-crédits au plus proche des agriculteurs que souhaite développer le Congo.

 Patrice Verchère a souligné en substance qu’il s’agit de la «volonté commune de renouer davantage nos relations avec le Congo et le continent africain ainsi que avec tous les pays dont nous sommes très proches et le Congo est particulièrement plus proche de la France et la France plus proche du Congo».

Pour lui, il y a beaucoup de choses à construire dans ce secteur, et il consent avec le ministre congolais en charge de l’Agriculture qu’il y a une volonté politique au Congo pour voir développer l’agriculture.

 Pour sa part, le ministre d’Etat Henri Djombo a fait savoir que «nous ouvrons notre secteur à tout investisseur. Venez investir pendant qu’il est encore temps. Nous allons assister les acteurs qui désireraient nous appuyer dans le secteur agricole». 

Au cours des échanges avec la délégation française, le membre du gouvernement  a laissé entendre que le Congo dispose des terres, mais il a aussi des besoins dont ceux liés à l’agriculture, à la pêche et à l’élevage pour produire des espèces mieux prisées au niveau national et international.

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