Francine Ntoumi appelle à l’appropriation de l’impression en 3D
La directrice de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), Pr Francine Ntoumi, a convié, le 6 février à Brazzaville, les jeunes congolais à utiliser l’impression en 3D, une technologie qui contribue à d’intéressants progrès dans le monde.
En s’appesantissant sur les avantages de l’impression 3D, Francine Ntoumi, a relevé que celle-ci permet de faire des outils à coûts réduits pour la formation des étudiants et améliorer ainsi la qualité de la formation. « Dans mon domaine qui est la recherche biomédicale, elle peut servir à la construction d’un microscope pour moins de 10 euros », a-t-elle poursuivi.
Le Pr. Francine Ntoumi a soutenu que l’impression 3D incite à la créativité, à l’innovation et surtout s’applique à tous les domaines de la vie parmi lesquels la santé, l’architecture, l’agriculture, l’aviation.
A la fin de leurs travaux, Francine Ntumi a souhaité la création d’une plateforme de l’impression 3D en Afrique Centrale.
Le directeur de cabinet du ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Jean Claude Bokono, a confié que le Congo est le premier en Afrique centrale à animer un atelier relatif à l’impression 3D.
Pour Jean Claude Bokono, l’impression 3D est un procédé de fabrication additif basé sur l’idée simple de convertir un modèle numérique en un outil solide en 3 dimensions. « Ces outils de la technologique innovante joueront un rôle nécessaire dans le but principal de renforcer la recherche clinique afin de proposer les solutions innovatrices dans le pays », a-t-il ajouté.
L’ambassadeur de l’Allemagne au Congo, Klaus Peter Schick, a pour sa part indiqué que l’impression 3D n’est pas encore bien connue et utilisée au Congo. Il a émis le souhait de voir cette technologie moderne révolutionner les secteurs du Congo.
A cet atelier de formation de trois jours, 15 participants venus du Congo, du Cameroun, du Gabon, de la République démocratique du Congo (RDC) seront éclairés à cette nouvelle technologie de pointe qui est l’impression 3D, par trois experts, dont deux allemands et un américain. A leur tour les bénéficiaires auront la lourde tâche de vulgariser ce procédé dans leurs différents pays.