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Francine Ntoumi sensibilise les filles aux métiers des sciences à Pointe-Noire

La présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), le professeur Francine Ntoumi a indiqué le 8 février à Pointe-Noire que les filles devraient s’impliquer au métier des sciences pour augmenter le nombre des femmes dans la recherche au Congo.

« Si nous voulons que le Congo se développe, il est nécessaire que les femmes et les filles s’impliquent. La plus grande participation, est dans les sciences parce qu’elles sont transversales et interviennent dans tous les domaines », a souligné Francine Ntoumi lors d’un échange avec les élèves des séries scientifiques, du lycée Victor Augagneur (LVA) prélude à la journée internationale de la femme et et fille des sciences qui sera célébrée le 11 février. Pour elle, les femmes qui s’intéressent aux sciences au Congo, sont souvent découragées.

Par ailleurs, elle les a incitées à plus de volonté. «Une fois les études à finies à l’étranger, il est toujours important de penser rentrer au pays afin de contribuer à son développement. Peu importe ce que l’on peut vous faire miroiter sur l’étranger, je pense qu’on se sent mieux chez soi», a-t-elle conseillé.

La sensibilisation visait à inciter les élèves à s’intéresser aux métiers des sciences. France Ntoumi a partagé son expérience avec les jeunes filles du lycée Victor Augagneur.

Née des parents étudiants et pauvres, Francine Ntoumi a raconté qu’elle ne connaissait aucune phrase française quand elle est allée à l’école en France. Dans son silence, elle a fait savoir qu’elle a appris et compris son environnement. La première fois qu’elle a parlé, c’était pour être première de sa classe. Elle a ainsi demandé aux jeunes apprenantes dans les matières scientifiques de croire aux métiers des sciences car elles ne sont pas aussi difficiles comme on le pense.

Francine Ntoumi a donné l’importance de la science dans l’histoire de l’humanité. Elle a appris aux élèves à mieux connaître les scientifiques africains et du monde.

Elle a par ailleurs condamné la présence féminisme insignifiante dans le domaine des sciences. «Les filles sont pourtant plus nombreuses à obtenir le baccalauréat et en première année de l’université. Mais, elles finissent toujours par disparaître dans les niveaux supérieurs », s’est-elle plaint.

Les élèves ont salué l’initiative de Francine Ntoumi et ont pris l’engagement de faire plus d’efforts pour suivre ses pas.