Le président du Réseau des associations des personnes vivant avec handicap de Pointe-Noire et du Kouilou (RAPHPK), Gaston Yomo, a plaidé, lors d’un entretien avec la presse, pour l’insertion des personnes vivant avec handicap dans les instances de prise de décisions.
Les personnes vivant avec handicap, selon Gaston Yomo, peinent jusqu’aujourd’hui à trouver des réponses favorablement à leurs préoccupations, du fait qu’elles sont mal représentées. «Les personnes vivant avec handicap devaient avoir un représentant au sein du gouvernement qui devrait également concevoir des réponses et des prises en charge adaptées à la situation de chacun et surtout simplifier leur vie quotidienne », a-t-il dit.
Le président du RAPHPK entend amener les autorités congolaises à porter une attention particulière à la question de la participation directe des personnes handicapées dans l’élaboration des politiques qui les concernent.
La convention relative aux droits des personnes handicapées a pour objectif de promouvoir, protéger et assurer la pleine et égale jouissance de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales par les personnes handicapées et de promouvoir le respect de leur dignité intrinsèque. Dans cette optique, Gaston Yomo a voulu montrer aux autorités congolaises que l’infirmité n’est pas un handicap.
Le président Yomo a également demandé l’application de l’article 234 de la nouvelle Constitution congolaise, instituant un Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, chargé d’émettre des avis sur leur condition et de faire au gouvernement des suggestions visant leur meilleure prise en charge.