Les gestionnaires des écosystèmes valident un plan national pour les mangroves

Les gestionnaires des écosystèmes valident ce 11 novembre  à Brazzaville, le plan national pour les mangroves et autres zones humides associées  du pays, en vue d’une gestion rationnelle et durable de la biodiversité. C’est au cours d’un atelier des experts congolais sur la gestion des écosystèmes  tenu les 10 et 11 novembre dans la  capitale que la validation de ce plan a été annoncée.

 Les mangroves, à travers leur fonction écologique, culturelle et socio-économique, constituent un atout indéniable pour le développement durable du pays.  En considération de la valeur inestimable de ces écosystèmes et de la nécessité de les gérer durablement, le Congo a signé et ratifié certains accords et conventions internationaux en matière de protection et de sauvegarde de la biodiversité.

 Pour le directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière et de l’environnement, Pierre Taty, ce plan d’action national sur les mangroves du Congo trouve sa justification dans un contexte national caractérisé par l’essor de l’urbanisation parfois contrôlée. Il  trouve aussi sa justification  par l’industrie minière dont les retombées s’avèrent néfastes sur les écosystèmes à haute valeur écologique pour le bien être de l’humanité tout entière, a-t- il notifié.

Pour sa part, la représentante de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini a reconnu que l’analyse de ce plan d’action entre dans la phase d’élaboration  de certaines politiques et stratégies en rapport avec le développement et la gestion durable des ressources pour améliorer  les conditions de vie des populations à travers les lois foncières et forestières.

«Il est devenu impérieux d’apporter un appui significatif au Congo afin de promouvoir  des mécanismes et stratégies durables qui concilient le développement socio-économique et la protection des mangroves, en vue de faire face aux conflits sociaux et aux catastrophes écologiques dues aux changements climatiques», a déclaré Mme Filippini.

Située dans 124 régions littorales marines tropicales, la mangrove constitue une réserve essentiellement pourvue en matières premières comme le bois, le fourrage, les plantes médicinales, en biodiversité et habitats naturels, mais aussi en zones de protection humaine efficace contre les érosions, les inondations ou les cyclones, a-t-on retenu. 

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