Le gouvernement soutiendrait l’ordre des pharmaciens à organiser leurs élections
Le président du conseil national de l’ordre des pharmaciens, Hyacinthe Ingani, a affirmé, le 16 mars à Brazzaville, que le Premier ministre, Clément Mouamba, en statuant sur le malentendu avec l’administration de la santé sur l’interprétation des textes régissant l’organisation et le fonctionnement de l’ordre, aurait demandé aux pharmaciens d’organiser les élections.
« Le premier ministre a statué et a demandé à l’ordre d’organiser les élections selon les textes législatifs et réglementaires en vigueur. Il y a la loi 012 portant organisation et fonctionnement de l’ordre national des pharmaciens, il y a le décret 88/430 portant libéralisation des fonctions médicales et paramédicales et pharmaceutiques et le décret 2309 portant fonctionnement et organisation de l’ordre », a déclaré Jean Charles Ongoli, secrétaire général exécutif de l’ordre des pharmaciens, faisant le point de la réunion extraordinaire du conseil national de l’ordre des pharmaciens élargie aux différents conseils de l’ordre.
Fort de cette décision du premier ministre, le conseil national de l’ordre des pharmaciens, a adopté un chronogramme d’organisation des élections qui entrera en vigueur le 19 mars. « Ce chronogramme débute dès lundi. Nous allons envoyer un courrier à la ministre de la Santé pour qu’elle désigne un représentant qui siégera dans la commission d’organisation des élections. Ce chronogramme sera affiché et publié et dès lundi le processus électoral est mis en marche », a poursuivi Jean Charles Ongoli.
A l’issu de cette réunion, les membres du conseil national de l’ordre des pharmaciens ont décidé de suspendre leur vice-président, Etienne Mokondzimobé. « Etienne Mokondzimobé a été suspendu parce qu’il a pris les engagements sans en avoir reçu l’autorisation de l’ordre », a précisé Jean Charles Ongoli.
Jean Charles Ongoli a indiqué qu’au moment où a surgi le malentendu avec l’administration de la santé, ils ont sollicité la lecture des textes par des juristes, et au même moment écrit au chef du gouvernement, sur l’opportunité ou non d’organiser les élections. « Depuis quelque jours nous avons rencontré le conseiller juridique du chef du gouvernement qui nous a expliqué la réponse du courrier que nous avons adressé au premier ministre et qui a répondu au ministre de la santé », a-t-il conclu.