Le gouvernement soutient la thèse d’hystérie collective devant les députés

Le ministre de l’Enseignement technique et de la formation qualifiante et de l’emploi, Nicéphore Antoine Thomas Fylla Saint Eudes a indiqué le 25 octobre que les évanouissements des élèves intervenus le 24 octobre au collège et  lycée Nganga Edouard  et le 25 au lycée technique 1er mai de Brazzaville, seraient une hystérie collective qui ne relèverait pas d’un phénomène mystique. 

« Le phénomène des évanouissements des élèves le 24 octobre à Nganga Edouard, et ceux du 25 octobre au lycée 1er mai de Brazzaville n’ont pas commencé au Congo. Ce phénomène qualifié d’hystérie collective et qui se manifeste par des cris, des évanouissements et de la débandade s’était déjà produit en 1977 aux Etats Unis d’Amérique, en 1993 en Egypte, en 2002 au Zimbabwe, en janvier au Sénégal et dans d’autres pays », a expliqué Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes devant les députés.
La question concernant les évanouissements et les délires de certains élèves, après la descente  de la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermela Doukaga le 24 octobre dans certains établissements d’enseignement public de Brazzaville a été posée par le député Saturnin Otsalé Youa.
Le ministre de l’Intérieur, Zéphirin Mboulou, qui a conduit la dizaine des ministres à l’Assemblée nationale, a écarté toute rumeur faisant état des crimes rituels en public.
« Comme vous venez de l’entendre, les populations peuvent être rassurés qu’il n’y a rien de mystique dans ce qui vient de se passer dans ces différents établissement visités par la ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique », a fait savoir Raymond Zéphirin Mboulou.
Cette situation qui a créé la psychose  au sein des familles des élèves victimes et la population congolaise n’a pas actuellement d’explication scientifique, à en croire les membres du gouvernement.
Jusqu’à ce jour, 44 élèves (40 filles et 4 garçons), du collège et lycée Nganga Edouard visités le 24 octobre par la ministre Destinée Hermela Doukaga, avaient été admis au CHU de Brazzaville pour les cas d’évanouissements, de délires et de blessures.
Pour les mêmes symptômes, 36  élèves du lycée technique 1er mai, un autre établissement visité le 25 octobre par la ministre de la Jeunesse, ont également été évacués dans le même centre hospitalier. Parmi ces nouvelles victimes souffrant d’Hystérie collective, 5 ont été admis aux urgences et 2 sont sous oxygène.
Lors de la séance des questions d’actualité au Gouvernement, le député Valère Mbani a, pour sa part, interpellé le gouvernement sur le Livre Le Génocide des Laris au Congo, écrit Dominique Kounkou, Congolais basé en France.
Les ministres Thierry Moungalla et Aimé Ange Wilfrid Bininga, respectivement ministre de la Communication et celui de la Justice, ont condamné cet ouvrage qu’ils qualifient d’imposture et de diffamation et de discrédit du Gouvernement Congolais sur l’échiquier international.
Le Gouvernement a, à propos, annoncé qu’il avait commis des conseils pour poursuivre le sieur Kounkou, ses complices et les éditions l’Harmattan auprès des juridictions françaises et internationales.
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