Le Groupe Lauzon produit près de 300 tonnes d’aliments de volaille par mois

Avec une production de près de 300 tonnes par mois, la Coopérative Groupe Lauzon fournit plusieurs variétés d’aliments pour la volaille depuis 2014. Installée en plein cœur de Bacongo, dans le deuxième arrondissement de Brazzaville, cette coopérative veut donner une autre image à l’aviculture au Congo.

La fabrique compte une main d’œuvre de 24 personnes, toutes membres de la coopérative. A ses débuts, elle ne produisait que 100 à 120 tonnes d’aliment. Depuis l’acquisition d’un broyeur-mélangeur d’une capacité d’une tonne par heure, la fabrique a quasiment triplé ses performances. En même temps, le nouvel outil permet de produire une variété d’aliments de ponte pour pondeuses et poulets de chair comme le démarrage, la croissance et la finition. La coopérative propose également d’autres aliments spécifiques, tels que ceux pour les cailles et les porcs, a fait savoir Jean-Pierre Nzonzi Wolo, ingénieur zootechnicien, à la tête de la coopérative et ancien représentant de la Minoterie de Matadi (Midema) à Brazzaville, entre 2004 et 2014.

Les aliments de bétail de la coopérative Groupe Lauzon sont une composition de maïs broyés, de  soja, de farine animale, CMAV (complément minéral azoté et vitamine), de tourteau palmiste, de tourteau de soja et d’arachide, de calcaire, de sel marin, de farine de poisson et du son de blé, en provenance du Tchad ou du Sénégal, mais aussi de Brazzaville et Pointe-Noire. A cela s’ajoutent des intrants pré-mélangés comme le Syntho de Lizine et le metozine, qui sont des protéines indispensables pour la volaille.

Ces intrants sont achetés à 30.000 francs CFA le sac de 25 kg et 50.000 francs celui de 50 Kg.  Pour  M. Nzonzi, c’est de la composition que dépend la qualité des aliments. « Malgré les prix élevés des intrants, nous nous efforçons à revendre nos produits à un prix abordable. Nous vendons le sac de 25 kg à 11.000 francs CFA et celui de 50 kg à 22 000 francs », indique-t-il.

Avant la mise en vente des aliments, un échantillon est prélevé pour un test de conformité. « Nous devons nous assurer que nos produits sont de bonne qualité pour que les clients ne se plaignent pas. Nous testons la qualité avec nos propres poussins », signale le patron de la coopérative.

Quitter la version mobile