Le ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Hellot Matson Mampouya a invité, dans un message publié le 30 juin à l’occasion de la journée de la Renaissance scientifique africaine, à prendre en compte les préoccupations des populations dans leurs travaux de recherche.
« Les scientifiques congolais ne peuvent plus se cantonner à leur travaux sans liens avec les préoccupations sociales. Ils doivent être à l’écoute des besoins des populations, des priorités. Il faut cesser de concevoir le métier de chercheur comme confiné dans les limites d’un laboratoire, mais au contraire en perpétuel interaction avec les préoccupations des hommes et des femmes de terrain, dans l’industrie, l’agronomie et les services », a déclaré le ministre Hellot Mampouya.
Il a en outre rappelé les engagements pris au niveau du continent, notamment la stratégie de la science, la technologie et l’innovation pour l’Afrique. Cette stratégie donne la vision, les priorités, les programmes mobilisateurs et les stratégies de financement. L’Afrique, a-t-il poursuivi, doit établir une fondation solidaire en matière des sciences, technologies et innovations.
Instituée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA), l’actuelle Union africaine, à l’issue du premier congrès des hommes des sciences tenu à Brazzaville du 25 au 30 juin 1987 sous l’égide de Denis Sassou N’Guesso alors président en exercice de l’OUA, la Journée de la renaissance scientifique de l’Afrique permet d’encourager les pays africains à s’investir davantage dans les recherches scientifiques et techniques. Elle permet, par ailleurs, à chaque pays, de faire le point des progrès réalisés sur le plan de la recherche scientifique