Les jeunes s’intéressent à l’élevage à Pointe-Noire

Depuis le début de la crise économique et financière au Congo, de nombreux jeunes manifestent de plus en plus de l’intérêt pour l’élevage. Évoluant pour la plupart en solitaire, ils se disent optimistes et prêts à contribuer au développement économique du pays. 

« Avant de bénéficier d’une aide quelconque, nous devons d’abord prouver sur le terrain notre capacité. Je ne compte pas sur les aides. L’élevage pour moi est une passion. Je suis taxi-man. Le matin, je fais normalement mes courses. A partir de 10h, je rentre pour m’occuper de mes bêtes qui sont devenues mes compagnons de tous les jours. Le taxi est le seul moyen qui me permet de financer l’activité de l’élevage. Pendant mon absence, c’est mon épouse qui prend le relais », signifie Gildas Miyedi Kimbembe, éleveur au village Nanga.

Avec une population animale composée des moutons, Gildas Miyedi Kimbembe met tout son cœur à l’ouvrage.« Pendant la tabaski, j’ai fait une recette de plus d’un million de francs CFA. Ce montant m’a permis d’achever une partie de la maison. J’exhorte mes compatriotes à travailler tout d’abord avant de prétendre à une aide », fait-il savoir.

Mivel Babaka, est éleveur habitant au quartier Mpaka. Il est fier d’exercer le métier d’éleveur qu’il qualifie de noble, car il lui permet de vivre et faire vivre sa famille.

« Je suis dans élevage depuis dix ans. J’apporte ma pierre à l’édifice Congo en nourrissant les populations avec les produits de mon travail », dit-il.

En dépit des difficultés que ces éleveurs éprouvent, ils espèrent tous qu’un jour les pouvoir publics feront attention à eux en leur apportant l’aide nécessaire pour mettre fin la dépendance alimentaire du pays.

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