Les jeunes de l’opposition pour la dissolution de la Commission anticorruption
Le premier secrétaire de la jeunesse de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (JUPADS), Sidoine Giscard Madoulou a déclaré le 15 septembre à Brazzaville, lors de l’assemblée générale des jeunesses des partis de l’opposition congolaise, que la Commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la fraude devait être dissoute pour être remplacée par une autre structure plus indépendante.
Les jeunes de l’opposition politique congolaise prennent acte de l’annonce faite par la majorité présidentielle, le 23 août 2018, de l’intention du gouvernement de créer un organe indépendant de lutte contre la corruption. Cependant, cet organe devra relever l’importance de la transparence et de l’obligation de rendre compte pour toute charge publique assurée», a fait savoir Sidoine Giscard Madoulou.
Les jeunes de l’opposition congolaise veulent un engagement claire et déterminé des autorités politiques et administratives dans la mise en application des reformes recommandées par le Fonds monétaire international (FMI).
« Comme souhaité par le FMI, la jeunesse de l’opposition politique congolaise exige un audit sur la situation financière de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), lequel aurait dû précéder la restructuration de cette entreprise publique et la poursuite des responsables politiques et certains hauts fonctionnaires soupçonnés de détournement des deniers publics », a-t-il ajouté.
Mais, a-t-il ajouté, pour que toutes les reformes apportent les résultats escomptés, il faut une volonté politique clairement exprimée par des lois et textes d’application.
« Enfin qu’il nous soit permis d’interpeller respectueusement le président de la République, d’autant plus que la lutte contre la corruption est d’abord et avant tout une question de volonté politique qui s’exprime par l’application des lois », a conclu Sidoine Giscard Madoulou.