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Kignoumbi Kia M’boungou clame la banqueroute du Congo

Le président du parti la Chaîne, Joseph Kignoumbi Kia M’boungou a indiqué, le 22 septembre à Brazzaville que les faits établissant bel et bien que le Congo était en cessation de paiement, donc effectivité de la banqueroute.

Banqueroute puisque les retraités sont à 15 mois sans pensions, les étudiants n’ont plus de bourses depuis deux ans, voire plus, le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU), l’hôpital de Loandjili, l’hôpital Adolphe Cissé, l’Université Marien Ngouabi, l’assemblée nationale, le Sénat, la Présidence de la République, les Conseils municipaux et départementaux, toutes les autres institutions sont à neuf ou deux ans d’arriérés d’indemnité ou de salaire », a fait savoir Joseph Kignoumbi Kia M’boungou, lors d’une conférence de presse.

Pour le président de la Chaîne, le dictionnaire Larousse définit la banqueroute comme un délit commis par un commerçant qui, à la suite d’agissements irréguliers ou frauduleux, est en état de cessation de paiement. « Dans ce cas, les agissements irréguliers ou frauduleux qui ont mis le Congo en état de cessation de paiement sont entre autres le fait que ces dirigeants ont spoliés le trésor public et ont porté la dette à près de 120 % du PIB, au-delà de la limite autorisée par la CEMAC », a notifié Joseph Kignoumbi Kia M’boungou.

Joseph Kignoumbi Kia M’boungou a souligné que dire le contraire, « c’est confirmé que l’argent qui aurait dû être placé au trésor public est planqué dans les paradis fiscaux pour être ensuite rapatrié et injecté de temps en temps en petites doses d’oxygène financier pour régler les problèmes des Congolais « totalement réduits à la mendicité ».

Le président de la Chaîne a aussi qualifié du plan national de développement (PND 2018-2022 de bricolage. « Parce que dans son discours à la nation du 14 août 2018, le chef de l’Etat désigne ce document de programme national de développement alors que le Premier ministre parle de plan nation de développement. Le financement de ce plan nécessite 15.510 milliards de francs CFA qui ne peuvent malheureusement pas être mobilisés, ni par le Congo lui-même pour sa part de financement, ni encore moins par la communauté financière internationale au regard du contexte de la crise économique et financière nationale actuelle », a-t-il conclu.