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La Banque mondiale appuie le projet d’amélioration du système éducatif

La représentante du groupe de la Banque mondiale, Korotoumou Ouattara a souligné le 27 mai à Brazzaville que l’aide apportée par son institution visait à accompagner le Projet d’appui à l’amélioration du système éducatif (PRAASED) du pays, instauré par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

« Ce projet financé à hauteur de 30 millions de dollars a été approuvé par le conseil administratif de la Banque mondiale en 2016 ,et ces fonds seront utilisés dans la réhabilitation des structures scolaires, l’achat de manuels scolaires, la formation continue du personnel enseignant », a fait savoir Korotoumou Ouattara lors de la séance de travail avec le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Cette rencontre est aussi une occasion pour les deux parties de faire la restitution du projet, car le financement de contrepartie que le gouvernement devrait apporter au projet ne sera plus matérialisé, les activités qui ont été prévues seront restructurées. C’est pour cela qu’ils ont recadré les choses, pour atteindre l’objectif  fixé par ce projet a-t-elle ajouté.

Le financement global de ce projet s’élève à 70 millions de dollars dont 40 millions de contrepartie de l’Etat congolais et 30 millions pour la Banque mondiale a précisé la représentante de la Banque mondiale.  La situation économique du pays n’a pas permis au gouvernement d’apporter son financement dans ce projet, a-t-elle indiqué.

De son côté, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a précisé que la priorité principale du projet était la réhabilitation des écoles, l’achat des manuels scolaires, la formation continue du personnel enseignant et la prise en charge des prestataires des établissements publics à déployer sur l’ensemble du territoire national.

« Les difficultés économiques auxquelles la population fait face, dans certains départements la prise en charge des prestataires était  à la charge des parents  et cela ne permet plus à ces derniers d’assurer la scolarité de leurs enfants », a-t-il conclu.