La banque mondiale finance les projets sur la statistique et l’employabilité
Le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, a déclaré le 21 juin à Brazzaville que les deux accords de financement signés avec la banque mondiale allaient soutenir le Projet d’appui pour le développement des entreprises et la compétitivité (PADEC) et le Projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT).
« Le projet d’appui pour le développement des entreprises et la compétitivité (PADEC) appuiera les réformes du climat des affaires, le dialogue public privé, la promotion des investissements et le renforcements des capacités du Guichet unique des opérateurs transfrontaliers (GUOT). Il accompagnera 500 micro-petites et moyennes entreprises dans les activités en appui au secteur privé dont 40 % d’entreprises féminines. Ce projet organisera un concours de plan d’affaires (CPA) et financera 100 entreprises », a attesté la ministre du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, bénéficiaire des accords.
Pour ce qui est du projet de renforcement des capacités en statistique (PSTAT), elle fait savoir que la banque mondiale apportera un financement de 25.000.000 de dollars US soit 13.750.000.000 francs CFA. « Le projet va contribuer à la construction d’un nouveau bâtiment pour l’institut national de la statistique (INS), et le centre d’application statistique et de planification (CASP) (complexe INS CASP). Il permettra également de réaliser d’autres actions à l’instar du recensement général des entreprises et de l’introduction du système de payement de primes basées sur la performance comme moyen d’accroître les motivations et les performances du personnel », a poursuivi Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
Pour soutenir le PADEC, la banque mondiale a fait au Congo un prêt de 20.300.000 euros soit 13.315.927.100 francs CFA. « Cette somme va être remboursée sur une période de 14 ans. Le PADEC vise à renforcer la compétitivité des micros petites et moyennes entreprises dans les secteurs du tourisme, de l’agrobusiness, du transport-logistique, des TIC dans les zones géographiques situés le long du corridor de croissance Pointe-Noire- Brazzaville-Ouesso, s’exécutera sur une période de cinq ans, soit de 2019 à 2023 », a précisé la ministre du Plan.
Selon Calixte Nganongo, ces signatures cadrent en effet avec le programme national de développement (PND) lancé par la ministre du Plan depuis le 31 juillet 2017.