La Banque mondiale promet d’appuyer la mise en œuvre du visa touriste
La représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara a indiqué le 20 février à Brazzaville que son institution financière allait appuyer le Congo dans les études de faisabilité du visa touriste que le ministère du Tourisme et de l’environnement appliquera dans six mois.
Le visa touriste, a signifié Korotoumou Ouattara, à l’issue de son audience avec la ministre du Tourisme et de l’environnement avec Arlette Nonault Soudan, contribuera au développement de l’économie durable et à la diversification de l’économie congolaise.
La représentante de la Banque mondiale a salué les efforts du Congo dans le développement de l’écotourisme, un secteur que le gouvernement avait inscrit dans le Plan national de développement 2018-2022.
Les discussions entre les deux personnalités ont aussi porté sur les activités prévues dans le cadre de l’appui de la Banque mondiale au ministère sur les aspects touristique et environnementaux.
Korotoumou Ouattara a en outre affirmé que la Banque mondiale apportait son appui financier et technique au Congo dans le projet forêts et développement de l’environnement et celui du développement du secteur privé, de la compétitivité, pour aider les microprojets portés par le secteur privé.
« En terme d’appui financier, au ministère du tourisme et de l’environnement, nous allons nous asseoir avec les équipes pour savoir exactement quelles sont les priorités que le Congo s’est donné à travers ce ministère, pour qu’on puisse les accompagner surtout dans le cadre de l’écotourisme, qui constitue l’une des activités du développement durable », a-t-elle dit.
La représentante de la Banque mondiale au Congo a estimé que l’environnement congolais ne permettait pas au secteur privé de saisir les opportunités qui leur sont ouvertes. « Nous avons prévu de nous réunir avec les acteurs clés, pour examiner les éventualités d’appuyer ce secteur, en vue d’impulser un développement durable au Congo », a-t-elle renchéri.
La mise en œuvre du Projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC) a été aussi au centre des échanges entre Arlette Soudan Nonault et la représentante de la Banque mondiale.
A ce sujet, les deux parties ont parlé de l’impact environnemental de ce projet, y compris tous les microprojets qui seront financés dans le cadre du PDAC. D’autant plus que le développement de l’agriculture durable dans un pays forestier implique la prise en compte du respect des normes écosystèmes environnementaux et forestiers.
« Nous avons sensibilisé la ministre du Tourisme sur le fait que nous allons travailler en étroite collaboration pour obtenir sa probation, pour les études environnementales et sociales, également les pistes rurales qui seront dessinés à travers le Congo ».
Arlette Soudan Nonault les a rassuré de l’accompagnement de son département dans le cadre des activités qui seront menées par le PDAC.