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La BEAC sensibilise les banques sur sa nouvelle politique monétaire

Le directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), Michel Dzombala a indiqué le 17 août à Brazzaville, que la nouvelle politique monétaire dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) rendra plus compétitive les établissements bancaires de la sous région. 

Michel Dzombala, dans sa communication à l’endroit des responsables des établissements de crédits, a axé son intervention sur le contenu de la réforme du cadre opérationnel. Des réformes qui concernent des instruments d’intervention de la BEAC sur le marché monétaire en vue d’assurer un meilleur pilotage du taux d’intérêt interbancaire.

Le directeur national de la BEAC a circoncis le cadre dans lequel s’inscrivent ces réformes, dont les premières, débuté depuis 1990, ont institué le marché monétaire en Afrique centrale. Depuis lors, il eu les blocages, les contraintes qui ne facilitaient pas la diffusion de l’impulsion de la politique monétaire.

Michel Dzombala a relevé qu’Il a fallu revoir l’ancien système pour adopter le nouveau système, qui prévoit un nouveau système de la gestion de liquidité au travers les appels d’offres à taux variable. C’est aussi un nouveau dispositif de taux de réserves obligatoires qui consacre l’ouverture du marché monétaire à d’autres acteurs. « Ce marché de la pension livrée, est l’instrument qui favorisera et installera un peu plus de confiance entre les banques afin qu’elles se prêtent la liquidité entre elles », a-t-il ajouté.

« La politique monétaire du Congo ne peut pas être prise de manière isolée, car le pays fait partie de l’espace CEMAC. Celle-ci nécessite la mise en place d’un dispositif plus offensif des banques, pour capter la liquidité offerte par les autres banques, les nouvelles institutions en excès de liquidité. Ces réformes ont pour incidence de stimuler la croissance, créer l’emploi », a poursuivi Michel Dzombala.

De son côté, le directeur des opérations et de la trésorerie à la Banque congolaise de l’habitat (BCH), Samuel Tsakala a explicité que les réformes sont utiles dans la mesure où ils sont dans un contexte de crise. «Il aurait fallu que la BEAC prenne des dispositions pour permettre aux banques de se refinancer avec plus de souplesse, de facilité», a-t-il fait savoir.

Le comité de politique monétaire avait décidé du pilotage du taux d’intérêt interbancaire moyen pondéré (TIMP) des opérations à 7 jours, de mettre en place un corridor autour du taux d’investissements des appels d’offres (TIAO). Il s’agit d’une facilité marginale de prêt à un taux de 4,70 %, en remplacement du taux des prises en pension (TIPP) ; d’une facilité de dépôts à un taux de 0,0 % en remplacement du taux d’intérêt sur placement à 7 jours.

Entre autres décisions prises par le comité de politique monétaire concernent le TIAO à 2,95 % ; le taux de pénalité aux banques à 7,0 % et le taux de rémunération des réserves obligatoires à 0,05 %.