Le président de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS), Michel Kaboul Mahouta a indiqué le 28 mai que l’élection organisée et remportée le 17 février dernier par Marien Ngouabi Ikama était illégale. Il a instruit le ministère des Sports et le Comité national olympique et sportif congolais (CNOSC) a organisé une nouvelle élection dans un délai d’un mois.
« Statuant publiquement, contradictoirement en matière d’arbitrage du sport, constate qu’un comité de normalisation avait été mise en place pour l’organisation de l’assemblée générale élective de la FECOJU-DA, conformément à la décision 0125/MSEP-CAB du ministère des Sports et de l’éducation physique, déclare de ce fait monsieur Marien Ngouabi Ikama incompétent à organiser une assemblée générale élective. En conséquence, invalide les résultats de l’assemblée générale élective de la FECOJU-DA. Renvoie-la FECOJU-DA à l’organisation d’une nouvelle assemblée générale élective conformément à ses textes fondamentaux et à la circulaire du ministère du ministère des Sports 04 du 4 juin 2020, sous la supervision conjointe du ministère des Sports et du comité nationale olympique et sportif congolais ; condamne en outre monsieur Marien Ngouabi Ikama à payer aux nommés Ata Assiokara, Bouesso Nzambie et Oba Ngakosso la somme de 500.000 FCFA à titre de dommages et intérêts ».
Cette sentence qui a été donnée en l’absence de Marien Ngouabi Ikama et même son avocat Maître Eric Yvon Ibouanga devra enfin dénouer la crise qui perdure au judo depuis 2015.