La CCAS tranchera le 7 janvier entre Marien Ikama et Francis Ata

Le vice-président de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS), Michel Niambi a déclaré le 3 janvier à Brazzaville, à l’issue des plaidoiries sur l’affaire opposant Marien Ikama Ngouabi à Francis Ata, que le 7 janvier le verdict de ce litige qui perdure au judo sera rendu.

Cette affaire portée à la connaissance de la CCAS le 15 novembre 2018 a été introduite par le conseil de Marien Ikama Ngouabi qui contestait la légitimité du Comité de normalisation du judo, mis en place à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 16 décembre 2017 à Brazzaville par les 2/3 de l’assemblée générale de la Fédération congolaise de judo et associations affiliées (FECOJU-DA).

Pour les avocats de Francis Ata, accusé d’alimenter le bras de fer avec Marien Ikama, les contestations de Marien Ikama ne sont fondées que sur sa peur d’aller à une assemblée générale élective qui mettra en place des nouvelles instances dirigeantes de la FECOJU-DA.

« Après les plaidoiries des avocats, vous comprenez aisément que cette affaire concerne le Comité de normalisation qui a été mis en place par le même corps électoral qui avait réélu Marien Ikama Ngouabi président de la Fédération en 2016. Ce n’est pas une affaire entre Ikama et Ata », a fait savoir Francis Ata.

« Nous sommes confiants et espérons que la CCAS rendra un verdict juste afin que nous partons vers une assemblée générale élective qui dotera le judo d’une nouvelle équipe dirigeante », a-t-il poursuivi.

Marien Ikama Ngouabi, le président actuel de la FECOJU-DA, a indiqué la volonté du Comité de normalisation d’aller à une élection du bureau de cette fédération était un acharnement sur sa personne.

« L’autorité de la Fédération doit se rétablir car on ne peut pas bloquer la marche du judo, juste parce qu’on ne veut pas du président de la FECOJU-DA. J’ai confiance en mes avocats et j’attends sereinement le verdict de la CCAS », s’est-il rassuré.

La plainte sur l’illégalité du Comité de normalisation est intervenue au moment où le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé, avait mis en place une Commission de gestion de la crise au judo comportant les différents protagonistes : la FECOJU-DA, le Comité de normalisation, le Comité national et sportif congolais (CNOSC) et le ministère des Sports.

Cette commission mixte avait la mission d’enclencher le processus électoral devant aboutir à l’organisation apaisée de l’assemblée générale élective de la FECOJU-DA.

Les judokas qui attendent fiévreusement le verdict de la CCAS, le 7 janvier, misent vraisemblablement sur l’issue de cette affaire afin de doter cet art martial d’un nouveau bureau exécutif.

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