La circulation devient très difficile sur la nationale 2
La circulation sur la Route nationale n°2 devient un véritable parcours du combattant, suite à la détérioration du tronçon entre Brazzaville et les villages Odziba et Ingah. Les usagers de cette route font de grandes gymnastiques pour franchir ou éviter des nids de poule et des trous béants remplis de boue qui jalonnent le parcours.
« Nous vivons un véritable calvaire sur cette route en plein 21e siècle. Pour une distance de plus de 406 km entre Brazzaville et Oyo, il nous faut 10 heures de route, voire plus pour arriver à destination. Alors que cette distance était faite en 6 ou 5 heures. Je suis parti de Brazzaville à 7 heures du matin et je suis arrivé le lendemain à 2 heures du matin », signifie Enock Nguié, un usager de la route.
Pour ne pas casser les amortisseurs des véhicules, les automobilistes sont obligés de rouler à 50km/h. Cette vitesse cause beaucoup de retard à ces usagers.
A certains endroits, les passagers des bus sont obligés de descendre et faire de longues distances à pied, même sous la pluie, afin de permettre au bus de traverser la zone dangereuse et continuer le voyage.
« C’est difficile de conduire un véhicule avec cet état de route. Nous abîmons nos véhicules avec ces conditions. Conduire devient un véritable cauchemar. La réhabilitation de cette route nous sera d’une grande utilité », espère Robert Itoua, chauffeur de bus.
La route étant facteur de développement, il est impérieux que les pouvoirs publics aient un œil sur celles qui existent déjà en les entretenant de temps en temps. La dégradation de la route entraîne l’interruption du trafic avec toutes les conséquences possibles.
L’état de délabrement dans lequel se trouvent la plupart des routes pousse les usagers à se demander ce qui est fait avec l’argent récolté aux péages.