La CNCT valide les documents liés à l’âge de la retraite et des allocations familiales
Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa a indiqué le 18 juillet à Brazzaville, que la session de la Commission nationale consultative du travail avait plancher sur les textes législatifs et règlementaires du secteur du travail en vue de l’harmonisation de l’âge de la retraire, le relèvement des allocations familiales des travailleurs relevant du code du travail et celui du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Le ministre d’Etat, Firmin Ayessa, président de la Commission nationale consultative du travail (CNCT) a fait savoir que la différence d’âge d’admission à la retraite observée entre les travailleurs relevant du statut général de la fonction publique et ceux relevant du code de travail, devrait être harmonisée car cela relevait qu’une question d’équité et de justice pour les travailleurs.
Firmin Ayessa a également relevé la nécessité d’éliminer l’inégalité sur les allocations familiales servies entre les agents relevant du statut général de la fonction publique et ceux du code de travail, en vue de leur harmonisation : « Le code de la famille congolais prône l’égalité des droits entre tous les enfants congolais, comment comprendre, qu’il y ait une inégalité en ce qui concerne le montant des allocations familiales servies aux agents relevant du statut général de la fonction publique et celui du personnel relevant du code de travail », a-t-il laissé entendre.
Au cours de cette session de la Commission nationale consultative du travail, les membres ont examiné et validé avec amendements l’avant-projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code de travail et celui du décret portant relèvement des allocations familiales des travailleurs régis par le code de travail. Ces textes ont pour but d’harmoniser l’âge d’admission à la retraite des agents publics à celui ceux issus du privé, mais aussi à augmenter le montant des allocations du personnel évoluant dans le secteur privé par rapport à celui du public.
Après examen de l’avant-projet du décret visant l’augmentation du montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est estimé depuis 2008 à 50400 FCFA, les membres de la Commission nationale consultative du travail ne sont pas unanimes sur le document soumis à leur approbation. Le texte fera l’objet d’un examen plus approfondi afin d’acquérir un avis favorable de cette commission.
Les textes législatifs et règlementaires adoptés seront transmis au gouvernement et au parlement pour examen et validation en vue de leurs applications dans le monde du travail au Congo.