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La CNDH se prononce sur les cas de violation des droits de l’homme

La rapporteure de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), N’zaou Moyen a signifié le 8 juillet à Brazzaville que les membres de cette institution mettront en application les textes juridiques et techniques pour mieux défendre les droits de l’homme au Congo. 

 «La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH a examiné le projet du programme d’activités 2020, l’affaire Yvonne Okinga, l’affaire du collectif des réfugiés demandeurs d’asile résidents à Pointe -Noire, celle du collectif des travailleurs réfugiés centrafricains de la société BCEG et enfin le rapport de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) année 2019 », a indiqué N’zaou Moyen, lors de la synthèse des travaux de la deuxième session ordinaire de la commission nationale des Droits de l’Homme.

Sur l’affaire du collectif des réfugiés et demandeurs d’asile résidant à Pointe-Noire,  N’zaou Moyen signifié que les enquêtes menées par la sous-commission qui avaient dénoncé des arrestations arbitraires, enlèvements nocturnes, séquestrations par la police, sentiments de mépris et de xénophobie, violences et agressions sexuelles, privation des produits pharmaceutiques, discrimination en matière d’assistance, ont révélé que les faits reprochés n’étaient pas réels.

Pour ce faire, a-t-elle poursuivi, la CNDH, qui a constaté que les requérants étant en réalité des réfugiés économiques et non politiques, a, entre autres recommandé qu’ils soient réinséré dans un autre pays d’accueil ou les renvoyer dans leur pays d’origine.

S’agissant des faits dénoncés par l’OCDH, dans son rapport 2019, N’zaou Moyen a fait savoir que l’assemblée plénière a considéré ce rapport comme une simple information. « Une descente sur les lieux de détention et de correction a été envisagée par la commission pour palper ces allégations qui, selon une riposte officielle, paraissent non fondées », a-t-elle dit.

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme Valère Gabriel Eteka-Yemet a pour sa part souligné que leur travail au quotidien, en session comme en intersession, sera l’examen des dossiers concernant principalement les violations des droits de l’Homme.

Débutées le 28 juin 2019, ces assises ont permis à cette institution de mettre en application les mesures prévues dans les textes régissant son fonctionnement dans le cadre de sa mission de suivi et de protection des droits de l’homme.