La commission d’agrément tamise les écoles privées
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a indiqué le 19 septembre à Brazzaville que le moment était enfin arrivé pour que les établissements scolaires qui ne répondent pas aux normes soient sanctionnés, voire fermés pour ne laisser émerger que ceux qui offrent une éducation de qualité.
« L’assainissement de la carte scolaire doit constituer un véritable enjeu des sessions d’agrément », a souligné Anatole Collinet Makosso à l’ouverture de la 1ère session de la commission d’agrément.
Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation s’est insurgé du fait que la ville de Brazzaville, avec une superficie de 263,9 km 2 et 96 quartiers, compte 918 établissements, soit en moyenne 10 écoles privées par quartier et 4 écoles privées au km2. .
« Cette session planchera donc sur les 54 établissements privés ayant reçu l’agrément provisoire en 2013 lors de la session inaugurale et les 815 nouveaux dossiers de demande d’agrément de tous les départements du pays, à l’exception de la Likouala et du Pool », a précisé Anatole Collinet Makosso.
Le directeur de l’agrément et du contrôle des établissements privés d’enseignement général, Julien Samba a relevé que les membres du secrétariat technique avaient été déployés dans tous les départements pour évaluer les écoles.
« Les structures constituent l’élément essentiel d’appréciation, entre autres la disposition et l’exposition des bâtiments, les dimensions et la forme des salles de classes, des dimensions des tables-blancs et les normes des tableaux. La note éliminatoire est de 24/39 points », a-t-il dit.
« La notation des structures est une condition nécessaire mais non suffisante, car l’établissement ayant une note supérieure à 24 points sur 39 ne peut ou ne pas accéder à un agrément provisoire. L’avis de l’enquêteur tient aussi compte des réalités qui existent sur le terrain », a poursuivi Julien Samba.