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La coopérative des tailleurs handicapés de Pointe-Noire éprouvent des grandes difficultés

Le président de la coopérative des tailleurs handicapés de Pointe-Noire, Daniel Mvounda a fait état, à VOX, l’étendue des difficultés qu’éprouve leur association.

« Nous avons subit une formation en broderie de six mois. Mais aujourd’hui, il nous manque de tissus pour confectionner les articles à vendre. Nous subissons aussi les conséquences de la crise économique avec la fermeture de certaines sociétés. Les parents qui nous sollicitaient pour les tenues scolaires ne l’ont pas fait cette année. Que le ministère des Affaires sociales examine notre situation », a plaidé Daniel Mvounda.

Avec 13 membres au départ, la coopérative des tailleurs handicapés de Pointe-Noire n’en compte plus que 11, excepté les apprenants. L’espace qui leur a été attribué par les Affaires sociales ne dispose que de 22 machines simples et de 2 autres pour la broderie.

Ces personnes à mobilité réduite ou dépourvues de langage qui, travaillent pour leur propre compte et n’ayant pas de salaire mensuel, sont organisées en coopérative depuis janvier 1975. Leur travail vient essentiellement et des commandes faites par des entreprises.

L’atelier des tailleurs handicapés est installé, depuis 1985, au sein de l’institut des déficients auditifs de Pointe-Noire, dans le 2ème arrondissement, Mvoumvou.