La COPAR se désolidarise du chef de file de l’opposition
Le secrétaire permanent de la Convention des partis républicains (COPAR), Julien Euloge Libota a affirmé le 16 juin à Brazzaville que cette plate-forme de l’opposition s’était désolidarisée des conclusions issues des discussions organisées autour du chef de file de l’opposition congolais.
« L’opposition étant plurielle, chaque opposition devrait offrir au peuple la détermination de sa capacité à pouvoir constituer l’alternance souhaitée et crédible de la gestion de la chose publique », a expliqué Julien Euloge Libota, lors d’un point de presse.
« La loi 28-2017 du 7 juillet qui porte statut du chef de file de l’opposition ne donne pas à ce dernier le gage de délivrer aux partis de l’opposition un certificat d’appartenance à cette obédience politique. Elle ne prescrit non plus au chef de file de l’opposition la mise en place d’une nouvelle plate-forme de l’opposition », a-t-il poursuivi.
La désignation du premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie (UPADS), Pascal Tsaty Mabiala comme chef de file de l’opposition, conformément à l’article 5 de la loi 28-2017 du 7 juillet portant statut du chef de file de l’opposition, divise les acteurs de cette obédience politique.
La position de la COPAR est donc un refus de nivellement des idéologies des différents groupements et partis politiques qui devraient s’exprimer dans leur diversité.
Les partis de l’opposition solidaires autour de Pascal Tsaty Mabiala reprocheraient à ceux de la COPAR, en particulier au Parti libéral et républicain (PRL) dont le leader, Antoine Nicéphore Fylla Saint Eudes est membre du gouvernement Mouamba, d’être une opposition de façade. Une opinion considérée comme une exclusion pour les membres de la COPAR.
« Une telle vision donne lieu aux invectives personnalisées et personnifiées qui ne permettent pas d’étaler le génie de chaque parti politique à transcender les clivages politiciens », a conclu, Julien Euloge Libota.
