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La croissance économique de la sous-région projetée à 2,9% en 2024

La croissance économique de la sous-région projetée à 2,9% en 2024

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a tablé le 23 septembre sur les perspectives macroéconomique et financière pour 2024, seraient marquées par une croissance projetée à 2,9 %, contre 2,2 % en 2023.

 La 3ème session ordinaire du Comité de politique monétaire de la BEAC, a notifié que  suite à une bonne tenue  des activités  non pétrolières 3,5% contre 2,9% en 2023 ; des tensions inflationnistes en recul progressif à 4,2 % en moyenne annuelle, contre 5,6 % en 2023.

Une situation  des finances publiques fragile, avec un solde budgétaire, base des engagements, hors dons, déficitaire à -0,3% du Produit intérieur brut en 2024, après-0,9 %Q UN an plus tôt, a indiqué le communiqué de presse du Comité  de politique monétaire.

Une augmentation de l’excédent du compte courant, dons officiels compris de 3,7 % du PIB, après 2,1 % un an plus tôt. Un accroissement de la masse monétaire de 13,6% %, contre 9,1 % en 2023 ; et une diminution des réserves de change de 5,0% qui se situeraient  à 6539,0 milliards à fin 2024, correspondant à un taux de couverture extérieure de la monnaie de 69,2 % contre 74,8% en décembre 2023, et des réserves en mois d’importations de biens et services de 4,5 mois, contre 4,8 mois en 2023.

Après analyse des évolutions économiques et financières mettant en exergue une position extérieure confortable et un taux d’inflation encore élevé mais en recul tendanciel, le Comité de politique monétaire a décidé de maintenir inchangés : le taux d’intérêt des appels d’offres à 5,00%, le taux de la facilité de prêt marginal à 6,75 % et le taux de la facilité de dépôt à 0,00%.

 Selon le communiqué, au plan international, la croissance mondiale se stabiliserait autour de 3,3 % entre 2024 et 2025, l’activité économique serait impactée entre autres par , l’assouplissement progressif des politiques monétaires des grandes banques centrales, au vu de l’atténuation des pressions inflationnistes ; l’accélération du commerce mondial ; l’amélioration de la situation sur les marchés du travail ; l’accentuation des tensions géopolitiques, en lien avec la poursuite de la guerre en Ukraine et les conflits au Proche-Orient.

La prochaine session du Comité de politique monétaire de la BEAC aura lieu en décembre de l’année en cours.