La CSTC toujours optimiste, malgré la morosité économique

Le président de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), Bello Bellard Elault, a souligné, le 1er mai à Brazzaville, qu’en dépit de la situation économique morose du Congo, son organisation s’engage sur une voie conduisant au mieux être des travailleurs, par des moyens et procédés syndicaux.

Bello Bellard Elault a étalé, lors de la célébration internationale de la fête des travailleurs, le chapelet de dossiers qui attendent encore de trouver solutions. Parmi ces dossiers se trouvent les statuts particuliers du personnel de l’enseignement dont le gouvernement n’a jamais fait diligence nécessaire pour leur publication.

Dans cette litanie de maux, le président de la CSTC a entre autre fait mention de la situation préoccupante liée au climat social de la Société des pavés du Congo (SPC), du personnel d’Ecair et de Air Congo.

Un grand défilé réunissant des fédérations syndicales des structures publiques, de sociétés privées, paraétatiques et associations affiliées à la CSTC a été organisé pour la circonstance à la place de la liberté de la gare ferroviaire.

L’intersyndical de la douane, en dépit du climat de crise qui règne au sein de cette régie financière, a marqué sa présence, en débutant ce défilé, suivi de la fédération syndicale de l’Office national de l’emploi et de la main d’œuvre (ONEMO), les sections CSTC du Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville et de la mairie de Brazzaville qui, à travers leurs pancartes écrits à la craie, traduisent la situation sociale qui sévit dans ces deux structures en proie à plusieurs mois de salaires impayés.

La société Averda, la Fédération  syndicale des professionnels de transports du Congo (FESYPTC), la section Congo Telecom, Amis Pic-nic et l’association maman Antoinette Sassou (AMAS) qui a émerveillé la foule par sa danse « Niéké-Niéké », ont aussi battu le macadam de la place de la liberté.

Célébré sous le thème « Génération sécurité et santé », la fête internationale des travailleurs a déjà totalisé un siècle et trente quatre ans.

Quitter la version mobile