La démission de la FECOHAND peut remettre en cause la participation congolaise à la CAN
Le bureau exécutif de la fédération congolaise de handball élu le 19 décembre 2020 a déposé le 3 mai une lettre de démission collective au ministère des Sports et de l’éducation physique, conformément à l’annulation de cette élection lors de la sentence de la Chambre de conciliation et d’arbitrage du sport (CCAS) du 13 avril dernier. Avec une équipe contrainte d’arrêter les entraînements par manque de dirigeants et de moyens financiers, que peut-on espérer pour la Congo qui devra prendre part à la CAN féminine du 8 au 18 juin au Cameroun ?
La première conséquence de cette démission est l’arrêt des entrainements des Diables Rouges dames qui étaient mises à la disposition du Directeur technique national, en l’absence du sélectionneur Younès Tatby, actuellement en déplacement en France.
En situation d’illégalité après l’annulation des résultats de l’assemblée générale élective du 19 décembre 2020 ayant mis en place du bureau exécutif présidé par César Ndzota lors de la sentence de la CCAS du 13 avril, les membres de la Fédération congolaise de handball jette l’éponge.
Dans cette lettre de démission déposée au ministère du sport le 3 mai, les signataires de cette note évoquent entre autres le respect de la sentence de la CCAS en annulation de l’élection du 19 décembre dernier et la crainte de voir le Congo écoper des sanctions de la part de la Confédération africaine de handball (CAHF) et la fédération internationale de handball (IHF).
« Les joueuses sont rentrées chacune dans sa famille respective. Et comme le sélectionneur est absent du pays et que le directeur technique qui avait en charge cette équipe ne peut rien faire sans argent et en l’absence d’une équipe dirigeante, tout reste donc à l’arrêt au niveau de la préparation de l’équipe », mous a confié un membre de la cellule de communication l’attaché média du bureau exécutif déchue.
Dans le temps impartie d’un mois, le ministère des Sports, dans une phase de transition avant la nomination d’un nouveau gouvernement, doit remettre la direction de la fédération à Jean Claude Ibovi président du bureau exécutif sortant, soit créer les conditions d’organisation d’une élection qui sera convoquer par Jean Claude Ibovi. Une deuxième option qui semble improbable vue court le temps restant avant la CAN et la conjoncture économique et politique actuelle.