Le chargé de programme de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Théchel Ekoungoulou a souligné le 4 décembre à Brazzaville que la rencontre avec les directeurs des forêts et de la faune des pays d’Afrique centrale était une opportunité de dévoiler à ces acteurs l’implication de son entité pour améliorer la gouvernance et la gestion des forêts en Afrique.
« Les forêts subissent une forte pression due à l’accroissement de la population, qui conduit fréquemment à leur conversion ou à leur dégradation au profit de modes d’utilisation des terres non durables et lorsque les forêts sont gravement endommagées, elles perdent leur fonction de régularisation de l’environnement, ce qui accroît les risques d’inondation et d’érosion, appauvrit les sols et contribue à la disparition de la vie animal et végétale », a expliqué Théchel Ekoungoulou lors de l’atelier des directeurs généraux et directeurs des forêts et de la faune des pays d’Afrique centrale sur la gouvernance forestière.
Cet atelier technique vient répondre au besoin de faire le point sur les réalisations faites par la FAO et d’accompagner les pays de la sous-région dans l’amélioration de la gouvernance forestière et la gestion durable de leurs forêts a-t-il ajouté.
Les participants à cette rencontre vont entre autres identifier les opportunités et options de financement des projets et programmes forestiers nationaux et sous régionaux, ainsi que les besoins en renforcement des capacités des cadres supérieurs de l’administration forestière d’Afrique Centrale avec l’appui de la FAO. En outre, ils vont plancher sur des grands axes d’une feuille de route pour l’amélioration de la gouvernance forestière en Afrique à l’horizon 2030.