La Fédération nationale des travailleurs de l’enseignement du Congo (FENATREC) a sollicité le 31 août à Brazzaville la prise en compte de leurs revendications socioprofessionnelles parmi lesquelles l’intégration à la fonction publique de tous les enseignants volontaires et tous les diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement non affectés.
Lors d’une déclaration, la Fédération nationale des travailleurs de l’enseignement du Congo élargie aux secrétaires généraux des sections et sous sections, a plaidé pour l’harmonisation des textes d’intégration non conformes et la tenue des commissions administratives paritaires dans les départements.
Dans le même registre, la plateforme de l’enseignement a exigé la prise d’un décret en conseil des ministres pour permettre aux enseignants qui méritent d’accéder aux corps hors catégorie conformément à l’article 70 de la loi 068-2022 du 16 août 2022 de bénéficier des services rendus à la République ainsi que la prise en compte des enseignants volontaires à 80 % dans les quotas de recrutement alloués à la direction départemental de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.
Le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs de l’enseignement du Congo a exprimé son indignation « Notre indignation est due au fait que le gouvernement de la République en signant l’accord le 27 septembre 2018 avait pensé affecter les enseignants finalistes des écoles de formation en enseignement, dans les départements pour combler le déficit en personnel enseignants dans un délai de 5 ans. La date butoir de cet accord est proche alors que beaucoup d’enseignants volontaires ne sont pas encore recrutés », a conclu Blaise Ngakono.