Le secrétaire général de la Fondation Brasco, Joseph Niama a indiqué le 25 avril à Pointe-Noire que le paludisme était un véritable problème de santé publique au Congo.
« La célébration de la journée du paludisme est l’occasion de rappeler à tous de s’unir autour d’un but commun, un monde sans paludisme. Malheureusement, au moment où nous célébrons cette journée, notre ville océane est également frappée par l’épidémie chikungunya », a souligné Joseph Niama, à l’occasion de la journée internationale du paludisme.
Au cours de cette activité, la Fondation Brasco, l’association CPPEVS ainsi que les professionnels de la santé ont sensibilisé les populations sur la maladie, la façon d’identifier ses symptômes, la manière de se protéger et aussi l’importance d’un traitement rapide par une prise en charge dans les centres de santé intégré et hôpitaux tenus par des personnels qualifiés.
Plus de 2000 moustiquaires imprégnées et des tests de dépistages rapides du paludisme ont été distribués à cet effet. La Fondation a également mis à la disposition des ponténégrins des prospectus en vue de faire le relais dans la sensibilisation de cette maladie.
Joseph Niama a souhaité que ce geste interpellera d’autres secteurs de la ville économique afin fournissent des efforts dans les actions sociales soutenues envers les communautés de base en vue de les rassurer.
Hermann Malanda, président du centre de prévention, de promotion, d’éducation et de veille sanitaire (CPPEVS) pour sa part s’est dit satisfait car « Zéro palu, je m’engage », ne devrait pas seulement être un slogan, mais plutôt un engagement sous forme d’actions identifiables, vérifiables, mesurables et concrètes en matière de lutte contre le paludisme. Il a sollicité l’implication de tous afin que les actions conjuguées autour de cette maladie puissent produire des effets conséquents.
Au cours de la même occasion, la population a également été édifiée sur l’épidémie de Chikungunya qui sévit à Pointe-Noire et dans ses environs.
Le paludisme est la première cause de morbidité et de mortalité au Congo. En 2018, sur les 84.569 malades reçus à la consultation curative, plus de 51.469 cas, soit 67% ont été atteints du paludisme. Toutes les couches de la population ponténégrine sont exposées au risque de contracter la maladie. Les couches les plus vulnérables sont les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes du troisième âge.
Les populations sont invitées à dormir sous une moustiquaire imprégnée, assainir le milieu de vie qui devient une urgence et se rendre dans les centres de santé les plus proches lorsque les premiers signes apparaissent.