La fondation « Burotop Iris » sensibilise aux violences faites aux femmes

La Fondation « Burotop Iris » a édifié le 8 mars à Brazzaville, les femmes évoluant dans les différentes entreprises sur les violences faites à cette couche sociale mise en lumière dans la loi « Mouebara ». Cette sensibilisation a permis aux femmes de s’approprier la loi afin de dénoncer les violences dont elles sont victimes. 

« La loi Mouebara constitue une avancée considérable en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. Vous avez par exemple dans cette loi des violences sexuelles, économiques, culturelles, psychologiques et politiques qui n’étaient pas prises en compte   par notre code pénal. Nous avons sensibilisé les femmes sur la loi Mouebara pour qu’elles comprennent qu’elle est en leur faveur. Les femmes sont appelées à dénoncer les violences qu’elles subissent », a indiqué le magistrat substitut général près la cour d’appel de Brazzaville, Sitou Milandou Lenda, dans sa communication devant les femmes de Burotop Iris lors de la célébration de la journée internationale des droits de la femme.

Sitou Milandou Lenda a, en outre, souligné qu’il était important à l’occasion du 8 mars de faire le bilan des avancés en matière des droits de la femme. Par ailleurs, elle a relevé que cette journée n’était pas consacrée aux festivités comme l’appréhende beaucoup des femmes, mais elle a été instituée par les Nations unies en vue d’une prise de conscience sur la condition féminine.

La responsable des opérations à ‘’Burotop Iris’’, Romaine Gangoyi a laissé entendre que chaque année leur structure célébrait la journée internationale des droits des femmes, en organisant des journées de sensibilisation sur différents thèmes. « Cette année, le choix a été porté sur les violences faites aux femmes, épinglées dans la loi Mouebara », a-t-elle stipulé. Elle a aussi invité les participantes à relayer les enseignements acquis auprès des autres femmes.

L’une des femmes, Jennifer Gouari, a apprécié la journée de sensibilisation organisée par la fondation ‘’Burotop Iris’’. Pour elle, cette journée lui a permis de s’imprégner de la loi Mouebara « J’ai beaucoup appris lors de cette journée de sensibilisation. Il y a certaines violences infligées aux femmes que j’ignorais et que j’ai appréhendées telles que les violences économiques », a déclaré Jennifer Gouari.

Organisée en présence du président directeur général du groupe ‘’Burotop Iris’’, Hassan Atie et de la directrice de la fondation ‘’Burotop Iris’’, Diana Attye, cette journée de sensibilisation a regroupé des femmes évoluant à ‘’Burotop Iris’’ ainsi celles des structures comme MBTP, Celec, Prima, Millenium et Food and co. Outre la sensibilisation aux violences faites aux femmes, la fondation ’’Burotop Iris’’ entend mener plusieurs autres activités en ce mois de mars comme la formation des jeunes filles lycéennes dans le domaine des sciences.

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