La directrice de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), Francine Ntoumi a révélé le 19 novembre à Brazzaville, lors de la célébration des dix ans d’existence de son organisme, que l’émergence au Congo dépendait de la science. Pour y arriver, a-t-elle souligné, il faut que les autorités mettent les moyens appropriés dans ce domaine.
« La recherche de qualité est possible dans notre pays, mais il faut que nos gouvernants comprennent l’importance de la science, car ce dernier contribue à l’émergence des pays. Il faut passer de l’air agricole à l’industrialisation, mécaniser ce secteur et être capable de répondre aux problèmes de santé de la population. Ce sont-là les raisons qui poussent à investir dans les sciences », a souligné Francine Ntoumi au cours d’un de presse.
Le souhait de Francine Ntoumi serait que le gouvernement élabore une ligne budgétaire pour valoriser la recherche et de former les étudiants qui évoluent dans ce domaine.
Au cours de ses dix années d’existence, sa Fondation avait mis place un laboratoire de santé publique, un laboratoire en biologie moléculaire, situé à l’université Marien N’gouabi et qui permet aux étudiants de faire la pratique, un laboratoire d’examen médical. Elle a formé également le personnel nécessaire à la réalisation d’essais cliniques répondant aux normes internationales.
Francine Ntoumi a annoncé que la Fondation congolaise pour la recherche médicale ouvrira ses portes aux étudiants, écoliers et toutes personnes intéressées par la recherche de visiter ces laboratoires. Par la même occasion, du 26 au 27 novembre, une campagne gratuite des examens médicaux sera organisée.
Francine Ntoumi a encouragé les femmes congolaises a s’impliquer d’avantage dans les sciences et d’en faire leur passion, car la science n’est pas seulement une affaire d’hommes, a-t-elle conclu.