Close

La fondation Perspectives d’avenir lance un programme d’appui agricole à Kinkala

Le directeur exécutif de la Fondation perspectives d’avenir (FPA), Abraham Okoko a révélé le 29 juin à Kinkala que le Programme d’appui à la relance de la productivité agricole (PARPA) était une manière de renforcer les efforts et soutenir les producteurs agricoles ruraux afin de mener à bien leur travail.

« Ce programme mettra à la disposition des agriculteurs des tracteurs et des kits agricoles qui leur permettront de bien préparer les terrains.  Nous allons mettre aussi à leur portée des formations dans le domaine agricole pour une meilleur productivité », a fait savoir Abraham Okoko lors du lancement du Programme d’appui à la relance de la productivité agricole (PARPA).

Dans le souci d’avoir une main d’œuvre qualifié dans le domaine agricole, pilier du développement économique du pays, la Fondation perspectives d’avenir, à travers ce projet, compte construire un centre multimétier d’initiation à l’entrepreneuriat agricole à Yalavounga, une localité environnante de Kinkala dans le département du Pool, a expliqué Abraham Okoko.

L’initiative de la Fondation perspectives d’Avenir a été appréciée par la population de ce département. « Nous louons l’initiative de cette Fondation, qui est venue pour nous aider à améliorer le travail agricole, en mettant à notre disposition des machines modernes pour accroître nos rendements », a notifié Adrienne Mabouala, une habitante de Kinkala.

De son côté Matthieu Bila a laissé entendre que ce programme d’appui à la relance de la productivité à travers les outils modernes aidera les coopératives agricoles du Pool à développer des nouvelles chaînes de production et redonner à ce département son rôle de grenier agricole.

Ce programme lancé à Kinkala, concerne les districts de Loumou, Louingui,  Boko, Mbandza Ndounga et Goma Tsé Tsé. Après Kinkala, il sera déployé sur toute l’étendue du territoire national, avec l’objectif de résorber le déficit criard en denrée agricole à moindre coût et de qualité, qui contraint le pays à l’importation évaluée à plus de 600 milliards de francs CFA.