Le directeur de cabinet de la ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Lis Pascal Moussodji a indiqué le 2 février à Brazzaville que le coup de gueule de l’ Union des musiciens du Congo (UMC) avait nécessité une opération chirurgicale. Un grand travail est en train d’être effectué en vue d’améliorer les conditions des artistes musiciens.
« Nous savons désormais de quelle maladie souffre le bureau congolais des droits d’auteurs et nous allons pour cela administrer un traitement adapté à ces maux. Après une lecture fiable faite dernièrement par la ministre Marie France Lydie Hélène Pongault sur le fonctionnement du Bureau congolais du droit d’auteur (BCDA), le diagnostic a révélé en premier lieu, le problème des textes en vigueur qui ne sont plus en phase avec l’actualité », a indiqué le directeur de cabinet de la ministre de l’industrie culturelle , touristique , artistique et des loisirs Lis Pascal Moussodji, lors de sa rencontre avec les musiciens de l’Union des musiciens congolais (UMC) et les membres du Bureau congolais des droits d’auteurs (BCDA).
Le directeur de Cabinet a expliqué que, selon les textes, le BCDA devrait affecter 65 % aux ayant-droits, 30 % au Cabinet du ministre en charge du département culturel et 5 % à l’action sociale. Ce qui n’a pourtant jamais été le cas. « Nous allons recouvrir véritablement les droits d’auteurs pour une répartition plus responsable comme cela se passe sous d’autres cieux », a rétorqué Lis Pascal Moussodji.
« La denrée principale pour l’émergence d’un pays c’est la paix », a rappelé Lis Pascal Moussodji, poursuivant que le leitmotiv, à cette rencontre, c’est l’intérêt général pour faire un bloc composé du comité de direction, du cabinet du ministère de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs de l’Union des musiciens congolais et du bureau congolais des droits d’auteurs
Et c’est pour enterrer la hache de guerre que le président de l’UMC Magloire Godefroy Bonguili dit Pape God a donné lecture d’une déclaration dans laquelle il a annoncé que cet établissement public dont il assure la responsabilité remettait à compter de ce jour la gestion du droit d’auteur entre les mains du Cabinet de la ministre Lydie Pongault, en en attendant la révision et la promulgation des nouveaux textes portant disposition et fonctionnement du BCDA représenté par son directeur Jean Bruno Obambi.
« Le cabinet a pris en compte les aspirations des artistes musiciens » , a repris le directeur de Cabinet , prônant les valeurs de paix et de vivre ensemble au milieu de l’UMC et le BCDA où la cohésion s’avère indispensable pour parler d’une bonne collaboration.
La cerise sur le gâteau, c’est la page des arriérés des artistes musiciens de l’UMC qui vont être payés au triple. Un payement rendu possible grâce à la taxe reçue de Canal + élevé à hauteur de 37 millions de francs CFA. Il en sera d’ailleurs ainsi désormais, a conclu le directeur de cabinet de la ministre de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Lis Pascal Moussodji qui a pensé augmenter le volume des droits d’auteurs de chaque artiste musicien de l’UMC.