Le Premier ministre, Clément Mouamba a déploré le 5 janvier à Brazzaville, le fait que la journée sur la salubrité, instituée chaque premier samedi du mois, ne soit observée que par les administrations publiques. Selon lui, les autres catégories de la population traînent encore les pas.
« C’est le moment d’instruire les préfets, les sous-préfets et autres autorités de faire respecter les dispositions de la circulaire qui institue une journée de salubrité, chaque premier samedi du mois. Chacun n’a que 3 heures dans le mois pour mettre la propreté. Cette mesure concerne toute la population quelle que soit sa catégorie », a indiqué Clément Mouamba après la ronde des sites où les administrations travaillaient.
Le Premier ministre s’est dit satisfait de voir que la majorité des ministres mobilisent les membres de leur administration pour appliquer les dispositions de la circulaire. « C’est un effort que tous doivent faire. Ce n’est que du bénévolat, parce que ceux qui viennent travailler ne sont pas payés. Il faut avoir la fibre patriotique », a poursuivi Clément Mouamba.
Le ministre des Transports et de la marine marchande, Fidèle Dimou a fait savoir que cette activité est bénéfique pour l’organisme. « Nous qui avons l’habitude de ne pas faire assez de marche à cause des voitures et bureaux que nous utilisons, profitons de transpirer en coupant les herbes. Cette opération est utile aussi pour débarrasser la nature des herbes, des bouteilles et sacs en plastiques. C’est bien de contribuer à l’assainissement de l’environnement », a-t-il notifié.
La journée sur la salubrité est à sa troisième édition. Les responsables des administrations souhaitent la faire pérenniser.